Musicalisme
- Nom masculin singulier
Définition
- courant artistique des années 30 rapprochant la peinture, la sculpture et la musique
"musicalisme" dans l'encyclopédie
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L'ŒUVRE D'ART TOTALE À LA NAISSANCE DES AVANT-GARDES, 1908-1914 (M. Lista)
- Écrit par Philippe JUNOD
- 6 295 mots
Le premier est centré sur Scriabine ; documenté notamment par des sources russes, il examine la filiation entre musicalisme symboliste et expressionnisme, ainsi que la part de la théosophie et de l'occultisme dans le Mystère. On y trouve aussi une analyse du Prométhée, et un commentaire des diverses tables de correspondances entre notes et couleurs.
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SUPRÉMATISME
- Écrit par Andréi NAKOV
- 14 932 mots
- 4 médias
Sa démarche, réclamant la peinture pure (Du cubisme et du futurisme au suprématisme), la création d'une nouvelle réalité, surgie du néant – le « rien délivré », dira-t-il –, s'inscrit loin de la symbolique philosophique de l'abstraction de Kandinsky, du musicalisme de Kupka et de l'orphisme de la lumière (Delaunay, Larionov). En libérant de l'emprise représentative les concepts de base de la nouvelle peinture – la couleur et la surface-plan (ploskost') –, Malevitch introduit dans l'art la conception de la réalité autonome, d'un réalisme propre, libre de toute référence extra-picturale.
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ŒUVRE D'ART TOTALE
- Écrit par Philippe JUNOD
- 46 107 mots
- 2 médias
Et l'idée sera encore développée par Henri Valensi (1883-1960) en 1936 dans son manifeste du Musicalisme, qui prône « la musicalisation des arts ». Or c'est autour du Beethoven de Max Klinger (1857-1920) que s'était organisée la fameuse 14e exposition de la Sécession viennoise, conçue comme un véritable pèlerinage. Mise en scène par l'architecte Hoffmann, elle réunissait les contributions de Klimt, Alfred Roller ([1864-1935] décorateur à l'Opéra de Vienne), Koloman Moser (1868-1918) et Adolf Böhm (1861-1927).
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CRÉATION LITTÉRAIRE
- Écrit par Gilbert DURAND
- 63 678 mots
- 3 médias
Verlaine et La Fontaine excellent dans ce musicalisme ; mais aussi Bossuet par son phrasé cicéronien, ou Racine par le jeu des rimes et les césures de ses alexandrins... « La fille de Minos et de Pasiphaé » est déjà un pur thème de poème symphonique. Valéry nous dit explicitement que le désir d'écrire vient quelquefois d'un certain rythme obsédant qui précède la prise de sens, l'enracinement sémantique : la poésie naîtrait de la marche sinon de la danse.