ÉGÉRIE
Nymphe associée au culte de la Diane de Némi, dans le bois d'Aricie, Égérie, déesse des femmes, passait pour faciliter les accouchements. Elle suivit Diane lors de son transfert à Rome, et c'est sans doute à cette même nymphe qu'une source était consacrée dans le bois des Camènes (divinités archaïques des eaux, confondues ensuite avec les Muses), près de la porte Capène. La tradition recula dans le temps l'arrivée d'Égérie à Rome et en fit, de façon souvent ironique, l'inspiratrice et l'épouse du roi Numa : lors de rendez-vous nocturnes, la nymphe dictait au roi sabin les réformes religieuses qui lui sont attribuées (les pythagoriciens voyaient dans cette légende la transposition de l'hydromancie ou divination par l'eau). Les vestales venaient chaque jour puiser l'eau qui leur était nécessaire dans la fontaine d'Égérie.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Catherine SALLES : agrégée de lettres classiques, assistante à l'université de Paris-X
Classification
Autres références
-
DIANE
- Écrit par Jean-Claude DUMONT
- 1 001 mots
À Rome, Diane n'a pas été, à l'origine, tenue pour une déesse indigène ; son premier sanctuaire est érigé sur l'Aventin, donc sans doute à l'extérieur du pomoerium primitif, et Varron la fait figurer dans une liste de dieux qu'aurait, postérieurement à la fondation, introduits le Sabin Titus Tatius....
-
ROME ET EMPIRE ROMAIN - La religion romaine
- Écrit par Pierre GRIMAL
- 7 011 mots