- 1. Géographie
- 2. Le poids du passé
- 3. La naissance d'un État (1949-1967)
- 4. Le royaume à la recherche de sa survie (1967-1982)
- 5. De nouvelles options (1982-1988)
- 6. Les incertitudes et la longue transition
- 7. Le nouveau roi Abdallah II ou la continuité assurée
- 8. Chronologie contemporaine
- 9. Bibliographie
JORDANIE
Nom officiel | Royaume hachémite de Jordanie |
Chef de l'État et du gouvernement | Le roi Abdallah II - depuis le 7 février 1999 |
Capitale | Amman |
Langue officielle | Arabe |
Population |
11 439 213 habitants
(2023) |
Superficie |
89 318 km²
|
Article modifié le
La Jordanie (qui compte 6,4 millions d'habitants en 2013), située sur la rive orientale du Jourdain, est, par-delà la richesse de son patrimoine archéologique (sites de Pétra et de Jérash), associée à la famille hachémite, et notamment à la personnalité du roi Hussein (1953-1999). Descendants du Prophète, les Hachémites avaient été chargés par les Ottomans, à la fin du xixe siècle, d'assurer le bon déroulement du pèlerinage dans les villes saintes de La Mecque et de Médine. Ils se retrouvent à nouveau sur le devant de la scène régionale après la Première Guerre mondiale. La Transjordanie est confiée à l'émir Abdallah (1921-1951), pour honorer une promesse faite par Londres de constituer un « grand royaume arabe ». Elle est placée sous mandat britannique, jusqu'à son indépendance à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en mars 1946. Elle subit ensuite de plein fouet le choc de la création de l'État d'Israël (en 1948) qui la prive du débouché maritime du port de Haifa. Le 24 janvier 1949, Abdallah annexe la Cisjordanie, la rive occidentale du Jourdain formée de la Samarie et d'une partie de la Judée, des territoires de la Palestine restés aux mains des Arabes. La Jordanie prend naissance officiellement le 24 avril 1949 avec l'intronisation d'Abdallah, déjà monarque de Transjordanie − et, depuis décembre 1948, roi provisoire de Palestine.
La Jordanie hachémite doit faire face, à partir des années 1950, à des relations complexes avec ses voisins, notamment avec Israël, avec les Palestiniens (les centaines de milliers de réfugiés qui s'installent sur son sol et, surtout, le mouvement national palestinien autonome qui entre en conflit avec le régime jordanien en septembre 1970), et enfin, avec les puissances régionales arabes (Irak, Syrie, Égypte). L'habileté du roi Hussein permet d'assurer la survie du régime hachémite et l'inscription durable de la Jordanie dans le contexte régional. Deux événements constituent des étapes significatives dans l'histoire du pays : la fin des prétentions jordaniennes sur la Cisjordanie avec la rupture, le 31 juillet 1988, « des liens légaux et administratifs » entre le royaume et la Cisjordanie (sous souveraineté jordanienne malgré l'occupation israélienne depuis la guerre de juin 1967) ; et la signature de la paix avec Israël en octobre 1994. Le roi Hussein, ayant assuré la viabilité fragile de son royaume, l'a légué, à sa mort, en 1999, à son fils Abdallah II qui s'inscrit dans la continuité politique.
Géographie
De part et d'autre du Jourdain
Suivant l'ancien tracé établi lors de l'institution des mandats français et britannique, le nord de la Jordanie est séparé de la Syrie par une partie du cours du Yarmouk. Les frontières qui la séparent, au nord-est et à l'est, de la Syrie et de l'Arabie Saoudite, ont été tracées entre 1920 et 1925. Grâce à un arrangement obtenu en 1965 avec Riyāḍ, la fenêtre jordanienne sur la mer Rouge, indispensable ouverture directe sur l'extérieur, est passée de six à vingt-cinq kilomètres. Du côté irakien, la frontière fut fixée en 1932. Enfin, vers l'ouest si disputé, on peut parler de frontières provisoires dans la mesure où la ligne d'armistice fixée, après la guerre de Palestine, le 3 avril 1949, ne comporte aucune attribution territoriale à Israël ni à la Jordanie. Ainsi enserrée entre l'Arabie Saoudite, la Syrie, l'Irak et Israël, disposant d'un petit accès au golfe d'Akaba, la Jordanie a une superficie totale de 95 396 kilomètres carrés, dont 88 866 pour la rive orientale, seule attachée, juridiquement, à la Couronne hachémite.
La dépression du Jourdain (al-Urdun « celui qui descend »), prolongée par la mer Morte et le wādi Araba, unit les riches plateaux de la rive occidentale et ceux de la rive orientale qui se perdent, eux, très à l'est, dans des zones désertiques. Quatre grandes régions géographiques peuvent être distinguées : les plateaux palestiniens de Cisjordanie, le système Jourdain-mer Morte-wādi Araba, les plateaux de Transjordanie et la steppe désertique.
Les plateaux de Cisjordanie prolongent au sud le massif du mont Liban. Ce sont des collines d'altitude moyenne (1 000 m env.), souvent dénudées, jalonnées par des villes comme Djénine, Naplouse, Ramallah, Jérusalem, Bethléem et Hébron et séparées par d'étroites vallées. Les pluies, parfois violentes (614 mm de moyenne pour Jérusalem), et l'humidité apportée par les vents d'ouest qui favorisent surtout les versants orientés à l'ouest donnent à cette région un climat méditerranéen agréable. Cela, ajouté à la présence de nombreuses sources au pied des reliefs et à un sol fertile dans les vallées, contribue au développement d'une agriculture intensive où prédominent les jardins en terrasses : céréales, agrumes, tabac, oliviers et vigne en sont les ressources principales. Si l'été est sec en général, mais tempéré par l'altitude, en revanche l'hiver peut y être parfois rigoureux, avec de la neige.
Le fossé du Jourdain est né d'une série de glissements qui fit passer le relief, de l'époque tertiaire du Miocène au Pléistocène à la fin de l'ère quaternaire, de l'altitude + 650 m à la dépression — 392 m. De l'extrémité sud du lac de Galilée (— 208 m au-dessous du niveau de la Méditerranée), la vallée du Jourdain, longue de cent kilomètres et large de deux à vingt kilomètres, s'abaisse rapidement vers le sud pour arriver à la mer Morte (— 394 m), ou mer de Loth, dont le plus grand fond se trouve à 793 mètres au-dessous du niveau de la Méditerranée. Jusque-là, le Jourdain trace d'innombrables méandres dans une plaine de marne d'une éblouissante couleur blanche. Dans la mer Morte, les six milliards de mètres cubes d'eau apportés par le Jourdain s'évaporent, laissant des solitudes salines que prolonge, vers le sud, la dépression sableuse du wādi Araba. Cette courte vallée du Jourdain dont le partage des eaux fut un constant sujet de querelle entre Arabes et Israéliens est la principale région agricole de la Jordanie.
Les plateaux de Transjordanie, entaillés de profonds canyons (ainsi le wādi Mūjib et le wādi al-Hasa), dominent de leurs 1 500 mètres des vallées, arrosées par les sources toute l'année, relativement fraîches et donc propices à l'agriculture. Les vents très secs venus d'Afrique et une pluie rare à cause de l'écran formé par ces hauts plateaux ne favorisent pas ces massifs qui s'inclinent doucement vers les cuvettes arides d'al-Azzak, au nord, et d'al-Jafr plus au sud. Mais dès que l'eau leur est donnée, les sables des plateaux de la rive orientale se couvrent de végétation. À l'est d'Akaba, toujours couvert de brumes légères, le désert de Ram, décrit par Lawrence dans Les Sept Piliers de la sagesse, montre la plus ancienne strate connue de l'écorce terrestre.
Enfin, la plus grande partie de la Jordanie (72 000 km2, soit 87 % du territoire) est abandonnée à la steppe désertique, terrain de parcours de nomades bédouins et de leurs troupeaux. La Jordanie est une terre de contrastes où alternent les collines douces et parfumées de Palestine, le ruban vert du Jourdain, les grès rouges de Pétra, les grès de Nubie bruns, rouges ou gris-vert, les roches violettes et noires des plateaux et les sables dorés, le tout dans un ciel éclatant de luminosité.
Bédouins et Palestiniens
La population jordanienne s'élève à 6,4 millions d'habitants en 2013 (alors que Cisjordanie et Gaza comptent 4,2 millions d'habitants). La répartition de la population est très inégale, puisque 90 % des habitants se concentrent dans la zone de pluies, c'est-à-dire sur 7 000 kilomètres carrés situés au nord de Madaba et à l'ouest de la ligne de chemin de fer. Le taux d'accroissement annuel (2009) est de 2,4 %, 65 % de la population ayant moins de vingt ans. En 2012, 82 % des Jordaniens habitaient les villes. Trois grandes villes, Amman (2,2 millions d'hab. en 2007), Zarka (1,5 million d'hab.) et Irbid (300 000 hab.), concentrent la majorité de la population.
Historiquement, le peuplement de la Jordanie s'est opéré par l'apport de migrants provenant des pays arabes voisins (Palestine et Syrie) avant 1948 et de Circassiens venus du Caucase vers la fin du xixe siècle. Mais à partir de 1949 et du fait du conflit israélo-arabe, l'afflux de centaines de milliers de réfugiés palestiniens va bouleverser numériquement, socialement, économiquement et politiquement ces données (la population du pays triple entre 1948 et 1950). Ces vagues successives, plus ou moins bien tolérées et parfois difficilement assimilées, sont venues s'ajouter à une population d'origine locale constituée par les Bédouins et par les agriculteurs de petits villages.
Venues de l'Arabie, divisées en Qaysites (nord de l'Arabie) et en Yéménis (sud de la péninsule), constituées en confédérations, nouant et dénouant leurs alliances, les grandes tribus chamelières ont poursuivi leur errance jusqu'au début du xxe siècle. Puis certaines se sont fixées de part et d'autre du Jourdain, sans que ce cours d'eau ait pu constituer une frontière naturelle entre elles, ce qui explique la permanence des liens des deux côtés. La Transjordanie, par ses oasis et ses relais, leur a longtemps offert, au contact de populations agricoles sédentaires, un cadre de vie exceptionnel (la « civilisation chamelière »). Lorsque l'émir Abdallah constitue son royaume, les Bédouins représentent la moitié de la population transjordanienne. La Légion arabe, formée par Glubb Pacha, recrute les meilleurs d'entre eux tandis que, progressivement, une législation (Bedouin Control Law) se substitue à la coutume pour accélérer leur assimilation et les fixer. Ils sont presque tous sédentarisés aujourd'hui. Considérés à juste titre comme fidèles à la monarchie – les vingt grandes confédérations tribales sont largement représentées au gouvernement, au Parlement, dans l'administration et surtout dans l'armée –, les Bédouins, bien qu'intégrés dans la vie moderne, constituent une communauté qui ne cache pas son attachement à l'« esprit bédouin ». Les transformations sociales de la Jordanie ont cependant pesé sur le monde bédouin, la jeune génération s'est installée dans les petites villes du sud pourtant sans perspectives d'avenir.
Les Palestiniens forment la composante la plus importante, peut-être plus de 60 % de la population. Les deux tiers d'entre eux avaient franchi le Jourdain en 1948 (332 000 personnes) et les autres l'ont fait en 1967 (237 500 « déplacés » de Cisjordanie, plus 498 000 réfugiés), auxquels s'ajoutent ceux qui fuient le Koweït après 1991. Au moins 6 à 7 % vivent encore dans des camps gérés par l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (U.N.R.W.A.).
Majoritaires ou minoritaires au sein de la population du royaume hachémite, les Palestiniens ont été et continuent d'être une source de préoccupation pour les autorités. Concentrés dans les zones urbaines à Amman, Zarka et Irbid, ils ont des revendications exacerbées par la proximité de leur patrie occupée et la vigilance que s'impose, à leur égard, leur patrie d'adoption. Si les Palestiniens ont reçu les mêmes droits de citoyenneté que les Transjordaniens (mais pas les mêmes droits civiques), leur positionnement politique diffère selon qu'ils sont arrivés en 1948 ou en 1967 (ils peuvent aspirer à un retour), qu'ils sont définitivement installés en Jordanie, qu'ils maintiennent des liens avec la Cisjordanie ou qu'ils vivent encore dans les camps de réfugiés.
La principale minorité non arabe est représentée par les Circassiens, ou Tcherkesses, venus du Caucase, à la fin du xixe siècle, pour échapper à la conquête russe. Rassemblées en treize tribus, leurs colonies se sont implantées à Jerash (1885), wādi al-Sir (1880), Naour al-Zarka (1900), Sweileh (1905), Rousseyfa (1909) autour d'Amman et dans la capitale. Ils sont une centaine de milliers. Fonctionnaires, hommes d'affaires, agriculteurs ou soldats (ils forment la garde d'honneur au Palais), ils se sont parfaitement intégrés à leur terre d'accueil, tout en restant très attachés à leur langue et leurs coutumes. La Constitution leur attribue deux sièges au Parlement et l'un d'entre eux, Saïd al-Mufti, fut même Premier ministre. Il existe également quelques autres petites communautés, très réduites, de Kurdes, de Persans (des Béhaïs essentiellement), de Turcomans et de Soudanais.
À cette absence d'homogénéité de la population s'ajoute une différenciation assez marquée entre le Nord et le Sud, le wādi Mūjib marquant géographiquement cette ligne de partage. Les populations du Nord se sentent plus proches de Damas et de Naplouse, foyers du nationalisme arabe et palestinien. Celles du Sud, chrétiennes et musulmanes, sont demeurées moins ouvertes aux influences extérieures. Les particularismes locaux continuent ainsi à jouer alors même qu'apparaissent des différences aussi sensibles entre les générations et même entre les classes sociales.
Musulmans et chrétiens
La Constitution jordanienne (1952) proclame que l' islam est la religion d'État, mais son article 14 stipule aussi que « l'État protège la libre pratique des religions et des croyances conformément aux traditions du royaume ». De fait, les musulmans et les nombreux chrétiens cohabitent dans une tolérance à bien des égards exemplaire.
Les musulmans représentent plus de 90 % de la population. Ce sont presque essentiellement des sunnites, ce qui s'explique par le fait que la dynastie hachémite descend du Prophète et que ses origines chérifiennes donnent au souverain jordanien des fonctions quasi califales. La proximité de la Syrie, où les sunnites sont nés de la légitimité traditionnelle de l'omeyyade Moawia, qui, gouverneur de cette province, s'y était fait proclamer calife après avoir vaincu Ali, n'a pu que conforter la présence de cette branche de l'islam autour du Jourdain. Le rite hanéfite semble dominer sur les autres, chaféite, hanbalite, malékite, dans la mesure où la loi de 1951 qui fixe le statut des musulmans (statuts personnels) est largement inspirée des préceptes et opinions hanéfites. Les chefs religieux sont rétribués par l'État ainsi que tous les fonctionnaires de la hiérarchie administrative islamique, comme les cadis. Depuis 1962, la présidence du Conseil a la charge de l'entretien des mosquées, de leurs services et leurs annexes culturelles. Une mention particulière doit être réservée aux Frères musulmans. En effet, contrairement à ce qui se passe dans les autres pays arabes, leurs activités ne sont pas considérées comme subversives. Elles sont tolérées – leur confrérie fut longtemps assimilée à une organisation politique régulière –, voire encouragée, notamment par le Palais. Cette complaisance affichée du pouvoir vaut d'ailleurs à Amman d'être régulièrement accusé par Damas, dans les années 1980, d'user de ces liens avec les Frères musulmans pour soutenir l'opposition armée de ceux-ci au régime syrien.
La présence chrétienne en Jordanie ne saurait étonner, à cause des hauts lieux saints de Palestine. Il faut se souvenir que la population sémitique a été christianisée dès le ier siècle. Les chrétiens représenteraient 4 % de la population. La rive occidentale, non comprise dans cette évaluation, compterait pour sa part 120 000 chrétiens. De 15 à 20 % des réfugiés palestiniens seraient chrétiens. Cette importante minorité religieuse se répartit en différentes confessions. Les Grecs orthodoxes sont les plus anciens et les plus nombreux (130 000). Leur communauté, qui possède un archevêque à Amman, est rattachée au patriarcat de Jérusalem, lequel a été érigé au ve siècle. Viennent ensuite les Grecs catholiques (60 000), dont l'archevêque, rétabli en 1932, dépend du patriarcat de Damas. Les catholiques latins seraient un peu moins nombreux (50 000), avec un archevêque établi à Amman en 1942, mais très actifs. Ils sont totalement arabes, exception faite de quelques prêtres. Les protestants, des anglicans réformés, sont quelques-uns de même que les Arméniens, répartis entre grégoriens (orthodoxes) et catholiques et localisés à Amman. Les chrétiens transjordaniens sont surtout établis dans les districts de Salt, Karak et Madaba. Ceux palestiniens, venus de Bethléem et de Ramallah, se trouvent à Amman et dans ses environs. La situation relativement privilégiée faite à ces minorités chrétiennes se traduit par une présence notable à la Chambre des députés (15 % des sièges), des portefeuilles au gouvernement (de 1947 à 1965, trente-deux cabinets sur trente-trois ont compris au moins deux ministres chrétiens). Mais si la loyauté des chrétiens transjordaniens à l'égard du pouvoir ne peut être mise en doute, celle des chrétiens d'origine palestinienne est peut-être moins assurée. La Jordanie n'est donc pas le théâtre de ces tensions interconfessionnelles que subissent les pays voisins : les chrétiens connaissent les limites de leurs privilèges et évitent de se fier trop ouvertement au pouvoir, quant aux musulmans leur position largement dominante les rend peu vindicatifs.
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Écrit par
- Philippe DROZ-VINCENT : professeur des Universités en science politique
- Philippe RONDOT : docteur en sociologie politique des relations internationales
- Encyclopædia Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis
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