XÉNIQUE
Appelées autrefois Acanthisittidés, les quatre espèces de xéniques connues forment à elles seules la famille des Xénicidés (ordre des Passeriformes). Ces oiseaux, endémiques de la Nouvelle-Zélande, ressemblent un peu aux troglodytes européens. Les trois espèces de xéniques existant actuellement sont le xénique des rochers (Xenicus gilviventris) et le rarissime xénique des buissons (X. longipes) qui vivent tous deux sur l'île du Sud, ainsi que le xénique grimpeur (Acanthisitta chloris) que l'on trouve sur les deux îles principales de la Nouvelle-Zélande. La quatrième espèce, le xénique de Stephen (X. lyalli), fut découverte en 1894 par le gardien du phare de l'île éponyme et exterminée très rapidement par son chat. Neuf spécimens, ramenés à son maître par le félin, furent envoyés au British Museum, à Londres. Il ne volait peut-être pas, ce qui en aurait fait le seul cas connu de passereau non volant. Dans tous les cas, sa distribution était incroyablement restreinte puisque limitée à une île de moins d'1 kilomètre carré, située dans le détroit de Cook.
Les xéniques sont de tout petits oiseaux au corps arrondi. Leur bec rappelle celui des sitelles et leur queue est extrêmement courte. Ils ressemblent vaguement aux brèves (Pitta) auxquelles ils sont peut-être apparentés. Le xénique grimpeur, qui ne mesure que 8 centimètres de longueur, porte un plumage jaune et vert. C'est une espèce qui aime à parcourir le tronc des arbres en quête d'insectes. On la trouve principalement dans les forêts de hêtres. Le xénique des buissons est également un oiseau insectivore arboricole. En revanche, le xénique des rochers préfère plutôt les versants découverts des montagnes. Au sol, ces deux derniers hochent fortement la tête et la queue, tandis que le xénique grimpeur ne cesse d'agiter les ailes.
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Écrit par
- Encyclopædia Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis
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