Bernard EISENSCHITZ
Traducteur, historien du cinéma
Articles
-
EISENSTEIN SERGE MIKHAÏLOVITCH (1898-1948)
- Écrit par Bernard EISENSCHITZ
- 3 077 mots
- 2 médias
Dans le demi-siècle qui a suivi la disparition d'Eisenstein, à l'âge de cinquante ans, sa place au tout premier plan de l'histoire du cinéma s'est confirmée. Ses six films donnent l'image d'un cinéaste démiurge, capable de recréer un monde de toutes pièces pour l'imposer...
-
GUERASSIMOV SERGUEÏ (1906-1985)
- Écrit par Bernard EISENSCHITZ
- 586 mots
À première vue, la carrière de Sergueï Guerassimov semble coulée dans le moule du cinéma officiel. Personnage public, il appartient à toutes les institutions possibles, du Soviet suprême à la rédaction de la revue Iskousstvo Kino. Quant à sa filmographie, elle prend un vrai départ au moment...
-
LEVEL FIVE (C. Marker)
- Écrit par Bernard EISENSCHITZ
- 1 439 mots
Level Five (1997) peut se décrire ainsi : le monologue d'une femme devant une console d'ordinateur, vue depuis l'écran de celui-ci. En manipulant l'ordinateur, Laura (Catherine Belkhodja) commande (on le découvre en cours de route) à la caméra qui la cadre. Elle commande aussi au récit, intervenant...
-
MEDVEDKINE ALEXANDRE IVANOVITCH (1900-1989)
- Écrit par Bernard EISENSCHITZ
- 618 mots
Alexandre Medvedkine homme d'un seul film ? Le Bonheur (1935) a eu une seconde vie rare au cinéma. Salué à son apparition par S. M. Eisenstein, dûment enfoui avec toute la mémoire du cinéma non-conformiste de l'Union soviétique, il a été redécouvert à la fin des années 1960 par Jacques Ledoux,...
-
RUSSE CINÉMA
- Écrit par Bernard EISENSCHITZ
- 10 135 mots
- 6 médias
Le cinéma soviétique naît officiellement du décret de nationalisation signé par Lénine le 27 août 1919. Pendant soixante-dix ans, ce cinéma va être affaire d'État, pour le meilleur et pour le pire. Pour le meilleur : par l'indifférence à peu près constante aux questions de rentabilité, qui en...