Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Kristofer SCHIPPER

Directeur d'études à l'École pratique des hautes études (Ve section, sciences religieuses)

Articles

  • AVATAMSAKA-SŪTRA

    • Écrit par
    • 511 mots

    Texte mahāyāna qui a connu une grande vogue en Chine. D'après la légende, l'Avatamsaka Sūtra (le Sūtra de l'Ornementation fleurie de Buddha, en chinois : Huayanjing) aurait été prononcé par le Buddha aussitôt après son Éveil, mais si profondes étaient ces paroles qu'aucun...

  • BAI YUCHAN [PAI YU-TCH'AN] (1134-1222)

    • Écrit par
    • 338 mots

    Grand taoïste de l'époque des Song du Sud (1127-1279), dont l'œuvre domine le taoïsme des Temps modernes, surtout en Chine du Sud. Mais l'état actuel des recherches ne permet point de saisir tous les aspects de cette œuvre. La vie de Bai Yuchan est elle-même mal connue. Ge Changgeng,...

  • CHANGCHUN [TCH'ANG-TCH'OUEN] ou QIU CHUJI (1148-1227)

    • Écrit par
    • 595 mots

    Patriarche taoïste de l'école Quanzhen, maître Changchun (« printemps éternel »), dont le nom laïque est Qiu Chuji, devient taoïste en 1166. L'année suivante, il rencontre maître Wang Zhi, dont il devient le septième et le dernier disciple. Dix ans après, il se retire dans les montagnes de...

  • CHENG HAO [TCH'ENG HAO] (1032-1085) & CHENG YI [TCH'ENG YI] (1033-1108)

    • Écrit par
    • 384 mots

    Les deux frères Cheng sont, avec Zhu Xi, les penseurs les plus importants du néo-confucianisme. Élevés dans le milieu des philosophes de l'époque (ils sont élèves de Zhou Dunyi, amis de Shao Yong et neveux de Zhang Zai), ils reprennent les enseignements de ces sages pour les organiser en un système...

  • CHUNQIU [TCH'OUEN-TS'IEOU] ou LIVRE DES ANNALES

    • Écrit par
    • 449 mots

    Œuvre classique de la Chine, le Chunqiu (littéralement : « les printemps et les automnes ») est le livre des Annales du pays de Lu (l'actuelle province du Shandong), la patrie de Confucius, pour la période qui s'étend entre ~ 722 et ~ 481. Le texte même n'est qu'une énumération extrêmement...

  • DAO'AN [TAO-NGAN] (312-385)

    • Écrit par
    • 313 mots

    Religieux éminent, père de l'Église bouddhique en Chine. Issu d'une famille lettrée de Chine du Sud, Dao'an vit tantôt au Nord, sous les dynasties barbares, tantôt dans le Sud, servant de trait d'union entre les groupes bouddhistes des deux régions. Encore jeune, il se rend à Ye (actuelle contrée...

  • DAOSHENG [TAO-CHENG] (365-434)

    • Écrit par
    • 255 mots

    Moine bouddhiste éminent de la Chine du Sud. Disciple de Huiyuan, Daosheng étudie d'abord l'Abhidharma des Sarvāstivādin à Lushan. En 405, il se rend en Chine du Nord, dans la capitale Chang'an, auprès du grand maître Kumārajīva. Il participe à la traduction du Sūtra du Lotus...

  • DU GUANGTING [TOU KOUANG-T'ING] (850-933)

    • Écrit par
    • 235 mots

    Maître taoïste de l'époque des Cinq Dynasties. La vie de Du Guangding est encore mal connue. Il reçoit sa formation dans l'école taoïste du Tiantai (différente de l'école bouddhique du même nom) et suit l'empereur Xizong des Tang (874-889) quand ce dernier se réfugia au Sichuan (881). Un protégé de...

  • ERYA [EUL-YA]

    • Écrit par
    • 181 mots

    Le plus ancien des dictionnaires chinois, un des treize classiques du confucianisme. Le Erya n'est pas un dictionnaire de caractères, mais un vocabulaire avec des explications. Ce vocabulaire paraît surtout emprunté au Livre des odes ou Shi jing, dont les expressions dialectales nécessitent...

  • FENG [FONG] SACRIFICE

    • Écrit par
    • 450 mots

    Terme désignant des cérémonies importantes qui consacraient l'autorité divine des dynasties impériales de la Chine. Les sacrifices Feng s'accomplissaient au sommet et au pied du Taishan, la montagne sacrée de l'est de la Chine, dans l'actuelle province de Shandong. Selon...

  • FOTUDENG [FO-T'OU-TENG] (mort en 348)

    • Écrit par
    • 232 mots

    Missionnaire bouddhique d'origine kouchan, Fotudeng s'installe en 310 à Luoyang, capitale de la Chine des Jin occidentaux (265-316), qui, l'année suivante, est conquise et mise à sac par des envahisseurs hunniques. Fotudeng se rallie à leur chef, Shi Le, et le convertit par des prouesses...

  • GE HONG [KO HONG] (283-343)

    • Écrit par
    • 898 mots

    Grand philosophe originaire de la Chine du Sud, à l'époque des Jin, connu surtout comme alchimiste. Sa légende, créée par lui-même de son vivant, le montre subsistant péniblement, à l'écart du monde, presque en ermite ; en réalité, il a été fonctionnaire et officier. Sa vie est liée à l'histoire,...

  • GONGSUN LONG [KONG-SOUEN LONG] (env. 320-env. 250 av. J.-C.)

    • Écrit par
    • 644 mots

    Dialecticien chinois, le plus grand logicien de l'époque classique, Gongsun Long a entrepris des recherches épistémologiques et métaphysiques qui sont l'aboutissement d'une longue élaboration de la logique chinoise imputable aux mohistes, tel Mozi, et à Hui Shi ou à l'« école des noms » (Mingjia)....

  • GUANZI [KOUAN-TSEU]

    • Écrit par
    • 209 mots

    Philosophe de la Chine ancienne dont le nom complet est Guan Yiwu, Guanzi fut le Premier ministre du prince Huan du royaume de Qi. Mais l'ouvrage antique qui nous est parvenu sous le nom de Guanzi n'est qu'un recueil fort hétérogène et dont aucune partie ne peut être attribuée à ce personnage...

  • GUO XIANG [KOUO HIANG] (mort en 312)

    • Écrit par
    • 453 mots

    Philosophe chinois de l'école Xuanxue, Guo Xiang est connu pour le commentaire du Zhuangzi qui porte son nom. La question de savoir si ce commentaire a réellement été écrit par lui ou s'il est l'œuvre de Xiang Xiu (221 env.-300) a été beaucoup discutée depuis l'époque de sa parution jusqu'à...

  • HUAINANZI [HOUAI-NAN-TSEU]

    • Écrit par
    • 234 mots

    Titre d'un ouvrage chinois (Le Maître de Huainan) qui porte le nom de son auteur, Liu An, prince de la maison des Han et roi de Huainan, mort en ~ 122. À sa cour provinciale, celui-ci s'entoura de maîtres taoïstes qui compilèrent une somme des doctrines cosmologiques et mystiques de la secte....

  • HUANGDI NEIJING [HOUANG-TI NEI-KING]

    • Écrit par
    • 385 mots

    Classique de la médecine interne attribué à l'empereur Jaune (Huangdi), le Huangdi neijing est le plus ancien manuel de médecine chinoise, qui a servi de base théorique à tous les développements ultérieurs de la médecine en Chine.

    L'édition actuelle, en vingt-quatre chapitres, est celle...

  • HUINENG [HOUEI-NENG] (638-713)

    • Écrit par
    • 364 mots

    Selon la tradition, sixième patriarche de l'école bouddhique du Dhyana et fondateur du courant dit du Sud de cette école. En réalité, Huineng, Cantonais quasi illettré, est le véritable fondateur du chan (zen, en japonais). Sa biographie est plutôt légendaire. Encore jeune, il perd son père et,...

  • HUI SHI [HOUEI CHE] ou HUIZI [HOUEI-TSEU] (env. 370-env. 310 av. J.-C.)

    • Écrit par
    • 751 mots

    Dialecticien chinois, un des grands sophistes qui ont été rangés dans ce qu'on appelle l'« école des noms » (Mingjia), Hui Shi (ou Huizi), dont aucun ouvrage ne nous est parvenu, est l'auteur d'un système, important et original, qui est connu par son ami Zhuangzi, comme...

  • HUIYUAN [HOUEI-YUAN] (334-417)

    • Écrit par
    • 314 mots

    Éminent religieux bouddhiste de la Chine du Sud, disciple de Dao'an, Huiyuan étudie, avec ce dernier, le prajñāpāramitā à Xiangyang. Il prêche la gnose indienne en se servant des idées et du vocabulaire du taoïsme philosophique de Laozi et de Zhuangzi. Après la chute de Xiangyang, en...

  • LAOZI [LAO-TSEU]

    • Écrit par
    • 1 012 mots
    • 1 média

    Sage taoïste de l'Antiquité chinoise, auteur présumé du livre qui porte son nom (Laozi) et qui est plus connu sous le titre de Daode jing, Livre de la Voie et de la Vertu. De la vie de Laozi (littéralement, le « Vieux Maître ») ne sont connues que des légendes : aucune identification...

  • LIANG QICHAO [LEANG K'I-TCH'AO] (1873-1929)

    • Écrit par
    • 963 mots

    Le plus important chef de file des lettrés réformistes chinois au début du xxe siècle, Liang Qichao fut le plus illustre élève de Kang Youwei. Ce fils de paysan, d'origine cantonaise, passe le premier grade des concours impériaux à l'âge de onze ans. Sa profonde connaissance des classiques lui...

  • LI AO [LI NGAO] (mort en 844?)

    • Écrit par
    • 390 mots

    Penseur confucéen de l'époque Tang. Avec son maître et ami HanYu (768-824), Li Ao est de ceux qui ont inspiré et préparé le grand mouvement du néo-confucianisme des Song. Dans son Essai sur le retour à la nature (Fuxingshu), Li Ao donne un aperçu concis de sa doctrine, qui fut déterminante...

  • LIEZI [LIE-TSEU]

    • Écrit par
    • 243 mots

    Sage taoïste de l'Antiquité. La biographie de Liezi n'est faite que de quelques anecdotes légendaires, dont celle qui rapporte qu'il voyageait en chevauchant le vent. Il intervient dans le Zhuangzi comme un reclus et un sage, mais dont la réussite est inégale. En réalité, il est avant...

  • LIJI [LI-KI]

    • Écrit par
    • 404 mots

    Un des treize livres classiques de la Chine, dont le titre Liji signifie Mémoires sur les rites. À côté du Canon des rites (Li jing) ancien, qui nous est parvenu dans une version tronquée sous le nom de Yili, les lettrés confucianistes avaient accumulé, depuis le ~ ive siècle, des notes et...

  • LINGBAO JING [LING-PAO KING]

    • Écrit par
    • 372 mots

    Un des textes les plus importants du taoïsme religieux. Un premier Lingbao jing, Livre du joyau sacré, est mentionné dans le Baopuzi neipian (Traité ésotérique du maître qui embrasse la Simplicité). Il s'agissait là certainement d'un texte talismanique reproduisant les essences cosmiques...

  • LI SI [LI SSEU] (280-208 av. J.-C.)

    • Écrit par
    • 378 mots

    Politicien de la Chine ancienne, Li Si contribua d'une façon décisive, en tant que Premier ministre de l'Empire des Qin (~ 221-~ 206), à la grande entreprise de l'unification de la Chine sous l'hégémonie de son maître Qin Shi Huangdi.

    Il fut, auprès de Lü Buwei, le condisciple...

  • LOTUS BLANC, chin. BAILIANJIAO [PAI-LIEN-KIAO]

    • Écrit par
    • 1 153 mots

    La plus importante ou, en tout cas, la plus célèbre des sociétés secrètes chinoises (il faudrait plutôt l'appeler secte proscrite), le Lotus blanc (Bailianjiao, ou Bailian hui) est un vaste mouvement syncrétiste sotériologique et mystique qui remonte au moins au xiie siècle ; à plusieurs...

  • LU JIUYUAN [LOU KIEOU-YUAN] (1139-1193)

    • Écrit par
    • 371 mots

    Penseur confucéen, plus connu sous le nom de Lu Xiangshan. Contemporain de Zhu Xi, Lu Jiuyuan est aussi le principal antagoniste de ce dernier, auquel il reproche son rationalisme dogmatique. L'orientation intellectualiste que prend la philosophie néo-confucianiste avec Cheng Yi lui répugne profondément....

  • LUNYU

    • Écrit par
    • 375 mots

    Recueil de propos rédigé par les disciples du Maître, le Lunyu (Entretiens de Confucius) est un des ouvrages les plus importants de la Chine ancienne. Confucius (Kongzi, ~ 551-~ 479) est censé avoir édité les grands textes canoniques de l'Antiquité (Livre des odes, Livre des documents,...

  • TONGBIN [LU T'ONG-PIN]

    • Écrit par
    • 377 mots

    Saint taoïste de la Chine moderne. Sa biographie n'est faite que de légendes, on ignore même s'il a existé. Lü Tongbin est pourtant considéré comme patriarche de presque toutes les écoles taoïstes depuis le xiiie siècle. Ayant échoué, bien que doué pour l'étude, aux concours impériaux...

  • LU XIUJING [LOU SIEOU-TSING] (406-477)

    • Écrit par
    • 297 mots

    Patriarche taoïste dont l'importance est comparée à celle de Confucius pour la tradition classique. Né à Wuxing (province du Zhejiang), Lu Xiujing quitte définitivement sa famille (« père, mère, femme, enfants : connais pas ! ») vers l'âge de trente ans et se retire sur la montagne Yunmengshan (province...

  • MINGJIA [MING-KIA]

    • Écrit par
    • 813 mots

    L'appellation de Mingjia (« École des noms ») fut donnée a posteriori à un mouvement de dialectique et de sophistique de la Chine classique qui, pour être mal connu et pour avoir été apparemment de peu d'ampleur, n'en a pas moins exercé une influence considérable sur le développement de la philosophie...

  • QINGTAN [TS'ING-T'AN]

    • Écrit par
    • 418 mots

    Désignant un mouvement philosophique et littéraire de la Chine du iiie et du ive siècle, le terme qingtan veut dire « causeries pures » et caractérise « un certain type de discussions rhétoriques sur des sujets philosophiques et autres, très en vogue parmi les hautes classes cultivées, depuis le...

  • QUANZHEN [TS'IUAN-TCHEN]

    • Écrit par
    • 438 mots

    Secte taoïste dont le nom, traduit littéralement, signifie « Perfection totale ». Le Quanzhen fut fondé par maître Wang Zhi (1112-1170), dont l'excentricité dans l'ascèse et la pratique religieuse le fit surnommer Wang le Fou. Officier militaire, il rencontre en 1159 dans les montagnes Zhongnan (près...

  • SHANGQING JING [CHANG-TS'ING KING]

    • Écrit par
    • 278 mots

    Livre de la grande pureté, le Shangqing jing constitue un ensemble important de textes taoïstes de l'école du Maoshan, qui ont été révélés entre les années 364-370 à Yang Xi (né en 330) et à Xu Mi (303-373). Ils sont, en principe, au nombre de trente-six, mais les catalogues n'en comptent en réalité...

  • SHAO YONG [CHAO YONG] (1011-1077)

    • Écrit par
    • 510 mots

    Sage, philosophe et poète, un des principaux artisans, avec Zhou Dunyi, de la métaphysique du Daoxue, mouvement de renouveau de la pensée chinoise connu en Occident sous le nom de néo-confucianisme. Le retour aux classiques et la résistance contre le bouddhisme avaient été préparés politiquement...

  • SHENNONG [CHEN-NONG]

    • Écrit par
    • 381 mots

    Dieu agraire de la Chine. Les historiographes anciens font de lui l'inventeur de l'agriculture et le classent parmi les Trois Augustes, avec Fuxi, qui trouva les trigrammes et la divination, et avec Huangdi, qui instaura les rites, les noms de famille, etc., à l'aube de la civilisation...

  • SHI HUANGDI ou QIN SHI HUANGDI [TS'IN CHE HOUANG-TI] (259-210 av. J.-C.) empereur de Chine (221-210 av. J.-C.)

    • Écrit par
    • 942 mots
    • 2 médias

    Unificateur des États féodaux de la Chine des Zhou et fondateur de la première dynastie impériale, celle des Qin : la conquête définitive des États rivaux, en ~ 221, mit un terme à une longue lutte pendant laquelle la supériorité du royaume de Qin s'affirma, d'une part grâce à sa situation stratégique...

  • SUN SIMO [SOUEN SSEU-MO] (581?-? 682)

    • Écrit par
    • 321 mots

    Célèbre médecin et alchimiste de la Chine de l'époque Tang, Sun Simo est l'auteur d'un traité intitulé Qianjinfang (Prescriptions valant mille pièces d'or), un des grands classiques de la médecine chinoise. La biographie de Sun est pleine d'incertitudes. Si l'on s'en réfère...

  • TAO HONGJING [T'AO HONG-KING] (452-536)

    • Écrit par
    • 517 mots

    Patriarche taoïste de la Chine du Sud, homme exceptionnel grâce auquel le taoïsme religieux a pu survivre aux persécutions dont il fut l'objet à l'époque.

    Né à Danyang (près de Nankin), patrie de Ge Hong, Tao Hongjing fait preuve d'une grande aptitude pour l'étude. Encore jeune, il...

  • TAOÏSME

    • Écrit par
    • 8 938 mots
    • 1 média

    Le terme de taoïsme (daojia) s'est appliqué d'abord aux écrits de certains mystiques de la Chine antique. C'est là une classification établie a posteriori par les bibliographes impériaux de l'époque des Han antérieurs (206 av.-9 apr. J.-C.). Parmi les nombreuses écoles philosophiques de la Chine pré-impériale,...

  • TIANTAI [T'IEN-T'AI] ÉCOLE DU

    • Écrit par
    • 374 mots

    École bouddhiste chinoise qui tient son nom de la montagne sacrée de la province du Zhejiang où son fondateur, Zhiyi (531-597), vécut et enseigna. Le système théologique proposé à l'école du Tiantai est profondément chinois. Zhiyi cherche à surmonter les différences, troublantes pour les Chinois épris...

  • TRIADE, société secrète

    • Écrit par
    • 544 mots

    Société secrète de la Chine moderne (Sanhehui) dont le nom chinois le plus usité est Tiandihui (Société du Ciel et de la Terre), alias Hongmen (Porte de Hong). Antidynastique, ou plutôt antimandchoue, la Triade fut très répandue en Chine, surtout au cours du xixe siècle. Il s'agit d'une...

  • TURBANS JAUNES

    • Écrit par
    • 473 mots

    Premier mouvement de masse politico-religieux de la Chine, l'organisation révolutionnaire des Turbans jaunes (Huangjin), d'inspiration taoïste, contribua beaucoup, bien que noyée dans le sang, à l'établissement du taoïsme populaire et communautaire.

    Les dernières décennies de...

  • TUSHU JICHENG [T'OU-CHOU TSI-TCH'ENG]

    • Écrit par
    • 469 mots

    « Compendium illustré des Temps anciens et modernes », le Tushu jicheng (le titre complet est Gujin tushu jicheng) est la plus grande et la plus utile des encyclopédies de la Chine. Réalisé de 1713 à 1723, publié en 1728, il comprend 10 000 chapitres (plus 40 chapitres pour l'index et 44 chapitres...

  • WANG BI [WANG PI] (226-249)

    • Écrit par
    • 482 mots

    Philosophe chinois, principal représentant de l'école des Mystères (Xuanxue), Wang Bi expose ses idées dans des commentaires des textes classiques, notamment du Daode jing et du Yi jing. Il se sert de ces ouvrages comme de prétexte à démontrer son propre système, procédé qui, par la...

  • XIA [HIA]

    • Écrit par
    • 416 mots

    Dynastie légendaire de la Chine ancienne, qui aurait été fondée par Yu le Grand en ~ 2205. Yu instaura la première dynastie héréditaire. Les données que les historiographes chinois nous ont transmises à propos de cette dynastie sont entièrement légendaires et aucune découverte archéologique n'est...

  • XUANXUE [HIUAN-HIUE]

    • Écrit par
    • 953 mots

    Courant philosophique qui apparut en Chine vers la fin de l'Empire des Han (iie s.), le Xuanxue réagit contre la scolastique confucianiste qui était jusque-là la doctrine officielle. En cherchant à retrouver l'enseignement pur et fondamental des grands penseurs de l'Antiquité, ainsi...

  • XUNZI [SIUN-TSEU], XUNKUANG [SIUN-K'OUANG] ou XUNJING [SIUN-KING] (env. 300-env. 220 av. J.-C.)

    • Écrit par
    • 822 mots

    Après Confucius et Mencius, maître Xun, dont le nom personnel est Jing, est le troisième grand penseur de l'école confucianiste. Il vécut à l'époque des Royaumes Combattants ; son disciple le mieux connu fut Li Si, le ministre de l'État de Qin, grâce à qui l'empire allait pouvoir être fondé en ~...