Écrivains persans
Articles
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KHAYYĀM ‘UMAR (1021 env.-env. 1122)
- Écrit par Mohammad Hassan REZVANIAN
- 1 677 mots
Apprécié de son vivant dans son pays natal pour ses qualités de savant astronome, Khayyām n'a connu sa véritable vogue poétique à travers le monde – plus particulièrement dans les pays anglo-saxons – qu'à partir de 1859, année où le poète anglais Edward Fitzgerald publia son ingénieuse adaptation en...
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NAILĪ (mort en 1666)
- Écrit par Gayé PETEK-SALOM
- 221 mots
À Constantinople où il naquit et vécut, Nailī semble avoir mené une vie humble et calme, puisqu'il était fonctionnaire à l'administration des mines de l'Empire. Bien que son influence sur la littérature turque ait été peu durable, Nailî est considéré comme le poète du renouveau de la période post-classique....
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NESIMĪ (mort en 1404)
- Écrit par Gayé PETEK-SALOM
- 270 mots
Né dans la région de Bagdad et vraisemblablement d'origine turkmène, Nesimī est un grand poète du Divan, mais surtout un poète mystique. Le rôle de cet adepte du houroufisme fut en effet fondamental pour la propagation de cette croyance en Asie Mineure. Il connut d'ailleurs une mort atroce à cause...
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NIẒĀMĪ ou NEZAMÉ DE GANDJE (1140 env.-env. 1202)
- Écrit par Mohammad Hassan REZVANIAN
- 1 008 mots
La tradition littéraire iranienne veut que chaque genre ait son maître unique et irréfutable. Si Ḥāfiẓ, Khayyām et Firdūsī passent respectivement pour les plus illustres représentants du ghazal, du rubā'ī et du ḥamasa (épopée héroïque), Niẓāmī de Gandje (Nézāmi-è Gandjavi), lui,...
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QĀ'IM MAQAM
- Écrit par Philippe OUANNÈS
- 232 mots
Hauts fonctionnaires tous les deux, le père, ‘Isā (1779-1835), et le fils, Abū l-Qāsim (mort en 1831) furent surnommés Qā'im Maqam, ce qui signifie littéralement « qui remplace » ou « lieutenant », parce qu'ils jouèrent un rôle extrêmement important en remplaçant le shāh de l'Empire perse dans l'exercice...
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SA‘DI (1213?-1291)
- Écrit par Mohammad Hassan REZVANIAN
- 1 715 mots
Parmi les auteurs classiques de l'Iran, il convient de réserver une place à part à Cheikh Sa‘di de Chirāz, dont l'œuvre – en particulier le Gulistān et le Boustān – jouit depuis plus de six siècles d'une très grande popularité non seulement en Iran mais dans d'autres pays de l'Orient...
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SANĀ'I (1080 env.-env. 1131)
- Écrit par Philippe OUANNÈS
- 186 mots
C'est sous le nom de Sanā'i qu'est connu Abū'l-Majd Majdud, l'un des trois grands auteurs de masnavis mystiques avec ‘Attār et Djalāl al Dīn Rūmī. On sait peu de chose sur sa vie. Il vécut à la cour de Ghazni auprès du sultan Bahrām Shāh (1118-1157) en tant que poète et panégyriste officiel. Touché...
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SOHRAWARDĪ ou SUHRAWARDĪ SHIHĀBODDĪN YAHYĀ (1155-1191)
- Écrit par Christian JAMBET
- 5 040 mots
Par sa philosophie de l'illumination (ishrāq), Sohrawardī a renouvelé la mystique islamique. Il interprète le monde comme l'effusion hiérarchisée des lumières immatérielles, tombant sur l'écran ténébreux de la matière. Il unit l'héritage d'Aristote et d'Avicenne...
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ZĀKĀNĪ ‘UBAYD-I (1300 env.-1371)
- Écrit par Philippe OUANNÈS
- 291 mots
Venu jeune à Chirāz, pour y parfaire pendant quelques années sa formation, ‘Ubayd-i Zākānī retourne à Qazwīn, sa ville natale, en tant que juge, avant de se rendre à Bagdad. On connaît mal la vie de ce contemporain de Hāfiz, peut-être à cause du peu d'estime qu'il inspire : même ses œuvres sérieuses...
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