Goût, esthétique
Articles
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CONNAISSEURS
- Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
- 2 037 mots
- 1 média
Un jugement sûr, fait pour une part d'intuition mais étayé par une culture artistique, un « œil » clairvoyant par nature, mais affiné par le contact quasi permanent avec les œuvres d'art, tels sont les armes, les traits distinctifs du connaisseur. Pour s'exercer et s'épanouir, sa faculté d'appréciation...
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GOÛT, esthétique
- Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
- 4 590 mots
- 1 média
Pour tenter de cerner la notion de goût, on peut citer un écrivain obscur du xixe siècle, Bercot, sauvé de l'oubli par Littré pour cette réflexion : « Il faut avoir bien du goût pour échapper au goût de son époque. » Le goût, en effet, désigne, d'une part, un « don » personnel, d'autre part un phénomène...
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KITSCH
- Écrit par Jean-Pierre KELLER
- 1 509 mots
- 1 média
On assimile habituellement le kitsch au mauvais goût, au tape-à-l'œil, à la pacotille, à tout ce qui est lourd, criard, clinquant, convenu – chromos, souvenirs touristiques, artisanat d'aéroport et autres Joconde en plastique. Pourtant, force est de constater, si l'on y regarde de...
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LAID LE
- Écrit par Henri VAN LIER
- 602 mots
Le concept de laid a un substrat biologique, et toutes les langues semblent avoir un terme, souvent accompagné d'un geste ou d'une moue, pour désigner le mal venu. C'est que l'être humain, organisme (intégron) se percevant par le détour d'autres organismes saisis visuellement,...
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LA VOLUPTÉ DU GOÛT (exposition)
- Écrit par Robert FOHR
- 1 002 mots
Reconnue d'intérêt national par le ministère de la Culture, organisée sous l'égide de FRAME (French Regional & American Museum Exchange), un groupement de vingt-quatre musées régionaux français et musées américains, créé en 1999, l'expositionLa Volupté du goût. La peinture...
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VULGARITÉ
- Écrit par Marie-José MONDZAIN-BAUDINET
- 1 219 mots
Mot qu'il faut prononcer avec une légère grimace pour y marquer le désagrément causé par la seule évocation du mauvais goût des « autres ». Le terme « vulgarité » est donc toujours péjoratif, à moins que, par un retournement hiérarchique dans l'agression, il devienne le noble ricanement du sans-culotte...