Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Ça

  • Nom masculin invariant en nombre
  • Pronom démonstratif singulier

Définition

  1. pronom démonstratif équivalant à "cela", "cette chose-là"
  2. en psychanalyse, inconscient profond de l'être humain

"ça" dans l'encyclopédie

  • ÇA, psychanalyse

    • Écrit par Anne-Marie LERICHE
    • 3 563 mots

    Le pronom neutre allemand substantivé Es, que l'on traduit par « ça », a été emprunté par Freud à Groddeck (Le Livre du ça), en lui donnant toutefois une signification différente ; alors que, pour Groddeck, le ça englobe tout (conscient, inconscient, système végétatif) et a un sens métaphysique, Freud réserve ce terme à l'instance qui, dans la seconde topique, se substitue au système inconscient de la première.

  • ÇA IRA (1) FIN DE LOUIS (J. Pommerat)

    • Écrit par Didier MÉREUZE
    • 5 259 mots
    • 1 média

    Ça ira (1) Fin de Louis, écrit et mis en scène par Joël Pommerat, se situe dans la continuité des grandes pièces sur la Révolution française, comme La Mort de Danton (Georg Büchner) ou 1789 et 1793 (Ariane Mnouchkine et le Théâtre du Soleil). Créé en décembre 2015 au Théâtre des Amandiers de Nanterre, Ça ira (1) Fin de Louis a depuis été joué partout en France avant d’être repris dans ce même théâtre en septembre 2016.

  • TOPIQUE, psychanalyse

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 5 799 mots

    Dans la nouvelle théorie qu'il donne de l'appareil mental en 1923, Freud distingue le ça, le moi et le surmoi. Le ça, réservoir des pulsions, des énergies inconscientes et des désirs refoulés, existe seul lors de la naissance de l'être humain. « Son contenu comprend tout ce que l'être apporte en naissant, tout ce qui a été constitutionnellement déterminé, donc avant tout les pulsions émanées de l'organisation somatique et qui trouvent dans le ça, sous des formes qui nous restent inconnues, un premier mode d'expression psychique » (Abrégé de psychanalyse, 1938).

  • GRODDECK GEORG (1866-1934)

    • Écrit par François GANTHERET
    • 11 031 mots

    Qu'auriez-vous dit si vous aviez été les contemporains de Rabelais ? » Mais un autre signe de la même ambiguïté apparaît dans le fait que Freud publie, en 1923, quelques semaines après la parution du Livre du ça, « Le Moi et le ça », empruntant ainsi à Groddeck son concept de ça, mais en le détournant de la pleine signification qu'il avait chez celui-ci.

  • IDÉAL DU MOI, psychanalyse

    • Écrit par Sylvie METAIS
    • 3 949 mots

    C'est en 1923 que Freud, dans l'article Le Moi et le Ça, présente une organisation de l'appareil psychique qui se divise en trois instances : le ça, le moi et le surmoi. Ce dernier comprend l'idéal du moi. Dans cet article, Freud n'établit pas de nette distinction entre l'idéal du moi et le surmoi. Toutefois, la fonction de l'idéal du moi avait été détaillée antérieurement dans l'article Pour introduire le narcissisme (1914) ; qui plus est, le statut de l'idéal du moi dans la formation d'une foule avait fait l'objet d'un autre article : Psychologie des foules et analyse du moi (1921).

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.