Éboueur
- Nom masculin singulier
Définition
- celui qui ôte la boue
- celui qui est chargé du ramassage des ordures ménagères
"éboueur" dans l'encyclopédie
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DOM
- Écrit par Yvan BARBÉ
- 2 133 mots
Au Bihar, les Maghaiya Dom (dont le nom provient du vieux royaume du Magadha) sont essentiellement nomades et spécialisés dans la fabrication de paniers, de nattes et de cordes ; on les retrouve dans les métiers d'éboueur, de bourreau et de servant de bûcher funéraire, tâches qui toutes sont réservées aux tribus et aux castes considérées comme intouchables.
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GATTI ARMAND (1924-2017)
- Écrit par Olivier NEVEUX
- 8 903 mots
- 1 média
Il naît le 26 janvier 1924, à Monaco, d'un père, Auguste, immigré italien, éboueur, et d'une mère, Laetitia, femme de ménage. Sa vie se confond très tôt avec les « batailles du siècle », celles pour l'émancipation de l'homme. Possédé par « la nécessité de l'expression », il fera feu de tout bois : cinéma, poésie et, bien sûr, théâtre. Son œuvre, immense, a produit l'une des plus singulières aventures de théâtre qui soit.
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ALLIO RENÉ (1924-1995)
- Écrit par Guy GAUTHIER
- 4 352 mots
, sans oublier les auteurs contemporains : Adamov, avec son adaptation du roman de Gogol Les Âmes mortes (1961) ; Gatti, avec La Vie de l'éboueur Auguste Geai (1962), Planchon lui-même, avec La Remise (1962), Brecht enfin, qui fut pour le théâtre de ces années-là une découverte capitale (Schweyk dans la Seconde Guerre mondiale, 1959). C'est par l'adaptation d'une nouvelle de cet écrivain qu'Allio fait son entrée dans le cinéma, avec La Vieille Dame indigne (1965), son film le plus célèbre.
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LES RUINES DE PARIS, Jacques Réda Fiche de lecture
- Écrit par Yves LECLAIR
- 4 924 mots
En ne cessant de l’effacer, Les Ruines de Paris dessine à travers les paysages et les visages rencontrés, un autoportrait de l’écrivain urbain et suburbain en « éboueur » solitaire et solidaire. Au-delà de sa passion pour le tabac, les alcools forts, les petits soldats de plomb ou les cartes postales, par-delà l’anecdote et le bleu de l’âme, le poète à pied, à vélo-solex, en bus ou en train métamorphose le désenchantement de notre monde moderne en quête initiatique de beauté et d’humanité, en épopée du familier merveilleux au milieu du désastre.
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KAURISMÄKI AKI (1957- )
- Écrit par Frédéric STRAUSS
- 5 680 mots
La profonde humanité du regard, l'intérêt pour les personnages de déclassés (ici, un éboueur et une caissière au chômage), la désolation mate, comme en état de glaciation, du monde auquel ils sont confrontés, et l'épure psychologique demeureront les traits saillants de l'œuvre du cinéaste. La poésie insolite du réalisme brut de ses films est l'emblème de son talent.