Ébouriffant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- familièrement, qui paraît incroyable, extraordinaire
Forme dérivée du verbe « ébouriffer »
"ébouriffant" dans l'encyclopédie
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RAPPENEAU JEAN-PAUL (1932- )
- Écrit par René PRÉDAL
- 3 213 mots
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Avec Cyrano de Bergerac (1990), son plus grand succès public, Rappeneau peaufine son image de marque : de très gros budgets pour de fastueuses reconstitutions en costumes, du grand spectacle patrimonial de qualité avec un Gérard Depardieu à la fois émouvant et ébouriffant. Le travail d'adaptation effectué pour ce film de cape et d'épée dialogué en alexandrins est remarquable ; le scénariste Jean-Claude Carrière coupe, recolle, ajoute des vers, transpose des scènes et Rappeneau fait oublier le théâtre en filmant non seulement de façon réaliste mais même avec naturel.
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DUMONT BRUNO (1958- )
- Écrit par René PRÉDAL
- 4 916 mots
- 1 média
P’tit Quinquin (2014) est une minisérie d’un burlesque ébouriffant ; le cinéaste semble se caricaturer lui-même en montrant deux gendarmes loufoques lancés dans des lieux et des personnages de ses films précédents. Une saison 2 rendra la farce encore plus forte en goût (Coincoin et les z’inhumains, 2018). Entre les deux, Ma Loute (2016) confronte une improbable famille de pêcheurs cannibales à de riches bourgeois dégénérés, l’inspecteur Machin s’envolant à la fin comme un énorme ballon ! Pour échapper un peu plus au modèle du cinéma d’auteur à la française, Dumont adapte Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc, le grand drame de Charles Péguy, dans le film musical Jeannette, puis dans Jeanne (2017-2019) : une extraordinaire gamine de dix ans, éblouissante et fragile à la fois, incarne le mythe national et vient raviver une œuvre littéraire un peu oubliée.
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DUJARDIN JEAN (1972- )
- Écrit par René PRÉDAL
- 5 219 mots
Le cinéaste transcende clichés et « happy end » pris dans un élan ébouriffant mêlant glamour, spectacle et émotion portés par une vraie passion cinéphilique de la mise en scène. Superbe, Dujardin sera merveilleusement servi – comme il se doit dans les studios en 1929 – par sa partenaire et l'authentique cabot qui, selon les règles du métier, ne lui volent néanmoins jamais la vedette.
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STURGES PRESTON (1898-1959)
- Écrit par Marc CERISUELO
- 10 609 mots
- 1 média
Enceinte, elle épousera son soupirant (Eddie Bracken) qui sera, après un ébouriffant concours de circonstances, accusé de bigamie. Tout finira bien car la belle donnera la vie le jour de Noël à des sextuplés qui feront de Morgan's Creek un haut lieu de l'humanité. Dans le second film, le fils d'un grand héros rêve de marcher sur les traces de son père, mais un malencontreux rhume des foins contraint Woodrow LaFayette Pershing Truesmith (Eddie Bracken) au déshonneur de la réforme.