Échiquéen

"échiquéen" dans l'encyclopédie

• PETROSSIAN TIGRAN (1929-1984)

  • Écrit par Thierry EGO
  • 4 528 mots

  En 1946, il s'éloigna d'Ebralidze, bon joueur positionnel, pour s'installer avec sa famille à Erivan, où résidait le compositeur échiquéen Genrikh Kasparian, dont l'influence se connaîtra dans la perfection manifestée par Petrossian en finale, ce qui lui vaudra le surnom de « Capablanca soviétique ». Il obtint le titre de maître à Moscou, où il vécut un peu plus tard.

• BOTVINNIK MIKHAÏL (1911-1995)

  • Écrit par Jacques ROTENBERG
  • 7 447 mots

  Mort le 5 mai 1995 à Moscou, Botvinnik, travailleur acharné et rigoureux, laisse une mine d'enseignements fructueux, caractérisés par la rigueur, la valeur du travail, la difficulté, le refus de tout confort intellectuel, tant au niveau purement échiquéen qu'à celui de la méthode de travail. Il a considérablement fait évoluer la théorie du jeu. Il a approfondi l'analyse de nombreux débuts, tant pour les blancs que pour les noirs.

• ÉCHECS JEU D'

  • Écrit par François LE LIONNAIS, Jean-Michel PÉCHINÉ et Encyclopædia Universalis
  • 50 817 mots
  • 36 médias

  Mais, en 2000, celui-ci devait céder sa couronne à son compatriote Vladimir Kramnik, inaugurant une période confuse pour un monde échiquéen en mal de repères. Le schisme n'a pris fin qu'en 2006, le match de réunification du titre voyant V. Kramnik l'emporter sur le Bulgare Veselin Topalov, qui avait conquis l'année précédente le titre de champion du monde F.