Écrouler
- Verbe à l'infinitif
Définition
A la forme pronominale
- tomber, s'effondrer
- (au figuré) être détruit (nos espoirs s'écroulent)
- avoir une grosse défaillance
- se jeter, se laisser tomber (s' écrouler dans un fauteuil)
Expressions autour de ce mot
- s' écrouler de rire : familièrement, rire énormément sans pouvoir s'arrêter
"écrouler" dans l'encyclopédie
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GOTHIQUE INTERNATIONAL STYLE
- Écrit par Alain ERLANDE-BRANDENBURG
- 1 895 mots
Il est certain que d'un point de vue purement historique, ces années marquent une rupture dans le Moyen Âge : le schisme de la papauté, la guerre de Cent Ans, l'ébranlement de l'autorité impériale, la tension sociale et la crise religieuse qui aboutira à la constitution d'Églises nationales sont les lézardes qui arriveront à faire écrouler l'étonnant édifice que fut la société féodale.
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CHRISTOPHE saint (mort en 250?)
- Écrit par Jacques DUBOIS
- 1 685 mots
Il avance dans l'eau, l'enfant devient de plus en plus lourd, si bien que le colosse, qui s'appuie sur son bâton, craint de s'écrouler. Sur l'autre rive, il avoue son étonnement : le monde entier ne serait pas plus lourd. L'enfant répond : « Tu as porté celui qui a créé le monde. » « Porte-Christ » (en grec, Christophoros), Christophe devint le patron des voyageurs.
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SAMSON (XIIe s. av. J.-C.)
- Écrit par Marguerite JOUHET
- 1 857 mots
- 1 média
La fin du héros est tragique : livré aux mains des Philistins par sa dernière femme, Dalila, qui a fini par lui extorquer le secret de sa force, il périt avec un grand nombre de ses ennemis rassemblés dans leur temple, après avoir ébranlé et fait s'écrouler l'édifice. La légende de Samson a inspiré bien des artistes. L'iconographie médiévale a vu dans le héros une préfiguration du Christ et de sa victoire en représentant, à Moissac (Quercy) par exemple, ou à Gurk (Carinthie), Samson déchirant le lion.
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GOWER JOHN (1330?-1408)
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 3 152 mots
Sa mort survint peu après qu'il eut fait son testament et sur sa tombe le gisant qui le représente pose sa tête sur les trois volumes qui figurent ses œuvres : Speculum meditantis (ou « Miroir de l'homme »), poème didactique de trente mille vers français (ce qui tendrait à prouver qu'il n'était pas sûr de savoir quelle langue l'emporterait), où les sept vices luttent avec les sept vertus pour la possession de l'homme (la seule chance de l'homme c'est le repentir) ; Vox clamantis (1382 ?), poème latin de dix mille vers, qui relate sans tendresse la révolte des paysans de 1381, qui mit le trône en danger et fit trembler la noblesse dans plusieurs comtés (le jeune roi, Richard II, promit aux paysans des franchises qui leur furent refusées par les propriétaires des terres après que Wat Tyler, le chef de la révolte, eut été tué à Londres — le poème stigmatise les fautes de tous les rangs de la société : le clergé, la noblesse, les paysans, les boutiquiers, les hommes de loi, mais ce monde-là va s'écrouler) ; enfin, Confessio amantis, le plus célèbre de ses poèmes ; écrit en anglais entre 1386 et 1390, et sans but didactique, il comporte trente quatre mille octosyllabes rimés et se propose seulement de chanter l'amour.
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CŒURDEROY ERNEST (1825-1862)
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 3 648 mots
Je prendrai dans ma main la torche embrasée, et je commencerai par la maison qui m'a fait le plus souffrir, par la maison de mon père : la première jouissance qu'elle me causera de ma vie sera de la voir s'écrouler. » Ce qui n'est que complaisance dans un certain romantisme révolutionnaire obéit ici à une détermination où le malheur de l'existence opprimée s'efforce de fonder une théorie radicale qui mette fin à sa misère.