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Édit

Issu de la forme : édit

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. dans l'Antiquité, à Rome, acte par lequel un magistrat définissait les règles à mettre en vigueur pendant sa magistrature
  2. acte législatif des rois francs
  3. sous l'Ancien régime, acte législatif du roi statuant sur une matière particulière

"édit" dans l'encyclopédie

  • ÉDIT, droit romain

    • Écrit par Jean GAUDEMET
    • 3 198 mots

    Au début du iie siècle, l'édit prétorien ne se modifiant plus guère fit l'objet d'un travail de fixation et de mise en ordre qu'assuma le jurisconsulte Salvius Julien. Si quelques fragments d'édit nous ont été conservés par les sources juridiques et littéraires, nous ne possédons pas l'édit dans sa totalité. Mais on a, par le Digeste, de très importants passages de commentaires de juristes romains sur l'édit (Libri ad edictum).

  • CARACALLA (ÉDIT DE)

    • Écrit par Jean GAUDEMET
    • 2 277 mots

    Le texte même de l'édit a été retrouvé dans un papyrus conservé dans la collection des papyrus de Giessen (no 40) ; si la disposition principale rappelée ci-dessus s'y lit avec certitude, le papyrus laissait malheureusement une lacune sur une réserve que formulait l'empereur. Les dégradations subies par le papyrus pendant la Seconde Guerre mondiale interdisent tout espoir d'une meilleure lecture.

  • ÉDIT DE CARACALLA, en bref

    • Écrit par Xavier LAPRAY
    • 1 061 mots
    • 1 média

    La Constitution antoninienne, appelée édit de Caracalla, accorde en 212 le droit de cité romaine à tous les habitants libres de l'Empire qui ne l'avaient pas encore. Les raisons de cette constitution impériale (décision de l'empereur qui a force de loi) sont mal connues : fiscales (élargir l'assiette de l'impôt), politiques (rallier les provinciaux à Caracalla, après l'assassinat de son frère, Geta, par l'empereur lui-même), philosophiques (stoïcisme de l'entourage impérial) ou administratives (simplification des procédures en unifiant les statuts individuels).

  • RÉVOCATION DE L'ÉDIT DE NANTES (1685)

    • Écrit par Louis TRENARD
    • 5 537 mots

    L'édit de Nantes (1598) avait établi, pour la première fois dans un grand État européen, la tolérance religieuse. L'édit de grâce d'Alès (1629) retirait aux protestants leurs garanties politiques ; ils demeurèrent cependant loyaux durant la Fronde. Louis XIV considéra que cette présence de sujets étrangers à l'Église, assez nombreux dans le Midi et dans l'Ouest, nuisait à la grandeur du royaume ; il les soupçonnait d'être liés à des puissances adverses comme les Provinces-Unies et l'Angleterre ; il les accusait de répandre des conceptions politiques dangereuses.

  • NANTES ÉDIT DE (1598)

    • Écrit par Vincent GOURDON
    • 1 185 mots

    En outre, le préambule de l'édit rappelle le projet monarchique d'unité religieuse, temporairement mis en sommeil, mais que Louis XIV réveillera.

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