Élaborateur
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- celui qui élabore
Employé comme nom
- personne qui élabore
"élaborateur" dans l'encyclopédie
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CITATION, musique
- Écrit par Alain FÉRON
- 5 738 mots
- 1 média
Citons, parmi les créateurs les plus importants se rattachant aux diverses pratiques en la matière : Bernd Alois Zimmermann et son esthétique pluraliste (Présence, « ballet blanc » pour trio avec piano, 1961 ; Musique pour les soupers du roi Ubu, « ballet noir » pour orchestre, 1966 ; Requiem für einen jungen Dichter, pour récitant, soprano, baryton, trois chœurs, bande magnétique, orchestre, combo de jazz et orgue, 1967-1969) ; Luciano Berio et ses techniques de commentaires jouant avec la mémoire et ses « catalogues de références », ce qu'il appelle aussi ses « documentaires sur un objet trouvé » (Laborintus II, pour voix, orchestre de chambre et bande magnétique, 1965 ; Cela veut dire que, 1969 ; Sinfonia, pour huit voix solo, chœur et orchestre, dont un mouvement est construit sur des fragments d'œuvres de Mahler, Ravel, Richard Strauss, 1968) ; Mauricio Kagel et sa distanciation parodique de travestissement (Ludwig van, 1969 ; Aus Deutschland, 1981 ; Sankt-Bach-Passion, 1985) ; Karlheinz Stockhausen et ses techniques métamusicales d'intermodulation (Hymnen, 1967 ; Licht, cycle de sept opéras commencé en 1977 et devant totaliser, une fois terminé, quelque 25 heures de musique) ; Franco Donatoni qui se veut un « élaborateur » anonyme et subjectif et qui a ainsi renoncé à inventer la matière de ses œuvres (Etwas ruhiger im Ausdruck, pour cinq instruments, 1967 ; Voci, pour grand orchestre, 1972-1973 ; Tema, 1981).