Électrodiagnostic
- Nom masculin singulier
Définition
- en médecine, méthode de diagnostic qui utilise des courants électriques pour examiner les réactions aux excitations de certains organes, tissus
"électrodiagnostic" dans l'encyclopédie
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THÉRAPEUTIQUE Physiothérapie
- Écrit par Henri DESGREZ
- 16 315 mots
- 1 média
Cette propriété du courant excito-moteur est utilisée pour l'électrodiagnostic. En physiothérapie, elle permet d'entretenir et de régénérer un muscle malade par « gymnastique passive ». – Action trophique : elle accroît la circulation sanguine, augmente la sécrétion glandulaire et diminue les œdèmes. – L'action analgésique des courants de basse et moyenne fréquence en indique l'emploi pour le traitement des entorses et des séquelles douloureuses des traumatismes.
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PSYCHANALYSE (théories et pratiques)
- Écrit par Jacques SÉDAT
- 36 785 mots
- 1 média
« Je n'ai pas toujours été psychothérapeute, écrit Freud, mais j'ai été formé aux diagnostics locaux et à l'électrodiagnostic comme les autres neuropathologistes et je suis encore moi-même singulièrement étonné de ce que les histoires de malades [Krankengeschichten] que j'écris se lisent comme des nouvelles [Novellen] et qu'elles soient dépourvues pour ainsi dire du caractère sérieux de la scientificité [Wissenschaftlichkeit].
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ÉLECTROPHYSIOLOGIE
- Écrit par Max DONDEY, Jean DUMOULIN, Alfred FESSARD, Paul LAGET et Jean LENÈGRE
- 95 492 mots
- 14 médias
Les êtres vivants, végétaux et animaux, sont communément le siège de phénomènes électriques intimement liés aux activités vitales, dont ils sont un des aspects les plus révélateurs. On met ces phénomènes en évidence à l'aide d'électrodes appliquées en surface ou introduites dans la profondeur des tissus. On peut alors capter des courants ou des différences de potentiel et enregistrer leurs variations au cours du temps.
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MUSCLES
- Écrit par Jean RAIMBAULT et Bernard SWYNGHEDAUW
- 71 086 mots
- 10 médias
Ceux-ci comprennent : – la radiographie, qui confirme l' amyotrophie et révèle l'aspect grêle des muscles ; – l'électrodiagnostic et spécialement l' électromyographie, qui permet d'éliminer une affection dite neurogène par atteinte du système nerveux périphérique : la contraction volontaire fait apparaître une activité anormalement dense et de faible amplitude, qui correspond à la mobilisation du nombre maximal d'unités motrices pour un effort modéré, de façon à pallier l'insuffisance des fibres musculaires altérées ; la stimulation électrique par le nerf moteur donne des réponses polyphasiques et déchiquetées en « dents de scie », tout à fait caractéristiques des affections myogènes et qui traduisent la sommation défectueuse des phénomènes électriques élémentaires par atteinte inégale et dispersée des fibres musculaires ; – l'analyse biologique, qui met en évidence l'augmentation parfois considérable dans le sang de certaines enzymes musculaires témoignant d'une perméabilité anormale des fibres musculaires à ces enzymes (spécialement aldolase et créatine-kinase) ; – l'étude microscopique d'un fragment de muscle prélevé par biopsie, laquelle montre notamment l'aspect dégénératif de certaines fibres musculaires et l'infiltration du muscle par le tissu fibreux et la graisse, mais par contre l'absence de réaction inflammatoire.
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NEUROLOGIE
- Écrit par Raymond HOUDART, Hubert MAMO, Jean MÉTELLUS et Encyclopædia Universalis
- 166 461 mots
- 8 médias
Entré dans la langue française aux environs de 1690 sous la forme, aujourd'hui caduque, de « névrologie », le terme de neurologie, utilisé à partir de 1732 pour désigner la branche de la médecine qui étudie l'anatomie, la physiologie et la pathologie du système nerveux – et principalement du cerveau –, reçut sa consécration officielle de Jean Martin Charcot lorsqu'il fonda en 1880 les Archives de neurologie.