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Électrofaible

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. en physique, relatif à la théorie unifiée de l'interaction électromagnétique et de l'interaction faible

"électrofaible" dans l'encyclopédie

  • FORMULATION DE LA THÉORIE ÉLECTROFAIBLE

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 910 mots

    Dans une remarquable synthèse de nombreux travaux théoriques antérieurs (en particulier ceux de Sheldon Glashow), Weinberg et Salam proposent que ces deux forces soient issues d'une même interaction électrofaible dont le vecteur est un triplet de bosons (notés W+, W— et Z) et le photon. La masse élevée des nouveaux bosons est expliquée par un subtil mécanisme de brisure spontanée de symétrie.

  • DÉCOUVERTE DES BOSONS W ET Z

    • Écrit par Bernard PIRE et Encyclopædia Universalis
    • 1 699 mots

    La découverte des bosons W et du boson Z en janvier et mai 1983 respectivement, au collisionneur proton-antiproton du Cern confirme la théorie électrofaible de Glashow, Weinberg et Salam. Cette découverte a été rendue possible par la mise au point, au Cern de Genève, d'un intense faisceau d'antiprotons (de l’ordre de 700 GeV) grâce à une technique originale inventée par Simon Van der Meer.

  • BÊTA RAYONNEMENT

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 944 mots

    La théorie moderne de l'interaction électrofaible décrit ce processus au niveau élémentaire comme l'émission d'un boson W par un quark d qui se change en un quark u, le boson W se matérialisant en un électron et un antineutrino. La réaction de capture électronique dans laquelle un noyau absorbe un électron et émet un neutrino tout en augmentant son nombre de neutrons et en diminuant son nombre de protons d'une unité est une réaction bêta inverse et sa compréhension théorique est semblable.

  • INTERACTIONS (physique) Unification des forces

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 15 953 mots

    La théorie électrofaible englobe donc la description des processus électromagnétiques et des processus de radioactivité soumis aux interactions nucléaires faibles. La chromodynamique quantique est née au début des années 1970 de l'effort pour appliquer les théories de jauge aux interactions fortes des constituants élémentaires de la matière (les quarks et les gluons) dans le même cadre théorique que l'interaction électrofaible, le groupe de jauge étant maintenant SU(3) et la charge étant un nouveau nombre quantique appelé « couleur » distinguant trois types de quarks (rouges, bleus ou verts) par ailleurs identiques.

  • ISOSPIN

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 1 397 mots

    La théorie électrofaible est fondée sur le principe d'invariance de la physique par rapport à de telles transformations. Pour cette théorie, la charge d'isospin faible est ainsi l'équivalent de la charge électrique pour l'électrodynamique ou de la charge de couleur pour l'interaction nucléaire forte.

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