Électrophysiologie
- Nom féminin singulier
Définition
- en sciences, partie de la physiologie qui étudie les réactions de tissus vivants à des excitations électriques
"électrophysiologie" dans l'encyclopédie
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ÉLECTROPHYSIOLOGIE
- Écrit par Max DONDEY, Jean DUMOULIN, Alfred FESSARD, Paul LAGET et Jean LENÈGRE
- 95 492 mots
- 14 médias
La première cherchait à approfondir les bases physico-chimiques de l'électrogenèse biologique ; la seconde concernait les progrès considérables que l'électrophysiologie permettait à d'autres sciences, et notamment à la neurophysiologie, sans oublier la neuro-anatomie, la psychophysiologie, la physiologie aéronautique et spatiale, et, bien entendu, la médecine.
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DU BOIS-REYMOND EMIL (1818-1896)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 2 134 mots
Physiologiste allemand, un des créateurs de l'électrophysiologie. Avant de choisir la médecine, Emil Du Bois-Reymond étudie la théologie, la philosophie, la botanique, la géologie, les mathématiques. Reçu docteur de la faculté de Berlin en 1843, il entre dans le laboratoire du physiologiste Jean Müller, s'intéresse à l'électricité animale et publie Untersuchungen über tierische Elektrizität (1848).
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GASSER HERBERT SPENCER (1888-1963)
- Écrit par Samya OTHMAN
- 1 121 mots
Travaillant à l'université Washington de Saint Louis, il y devient professeur de pharmacologie (1921) et s'associe à son ancien professeur de physiologie Joseph Erlanger pour étudier l'électrophysiologie des fibres nerveuses. Ensemble, ils adaptent l'oscillographe cathodique pour amplifier et analyser les réponses des nerfs excités artificiellement.
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GALVANI LUIGI (1737-1798)
- Écrit par Bern DIBNER et Encyclopædia Universalis
- 4 552 mots
Galvani ouvre également la voie à de nouvelles recherches dans la physiologie des muscles et des nerfs et dans tout le domaine de l'électrophysiologie.
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FESSARD ALFRED (1900-1982)
- Écrit par Pierre BUSER, Yves GALIFRET, Yves LAPORTE et Encyclopædia Universalis
- 5 577 mots
- 1 média
Au Collège de France, Fessard crée son propre laboratoire d'électrophysiologie. Sa thèse de doctorat (1936) est consacrée à l'analyse des phénomènes d'autorythmicité des fibres nerveuses. Il poursuit également ses travaux d'électroencéphalographie chez l'homme, et c'est en grande partie grâce à lui que les milieux médicaux français découvrent cette technique majeure en neurologie.