Électroscope
- Nom masculin singulier
Définition
- en sciences, instrument utilisé pour détecter des charges électriques et en déterminer le signe
"électroscope" dans l'encyclopédie
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NOLLET JEAN ANTOINE (1700-1770)
- Écrit par Bernard PIRE
- 1 539 mots
- 1 média
Nollet réalisa en 1747 le premier électroscope composé de deux balles de sureau supportées par des fils de lin, puis trois ans plus tard un électroscope à feuilles d'or. Il décrivit le premier la pression osmotique, pression qui apparaît dans une solution séparée d'un solvant par une membrane perméable au seul solvant. Professeur au collège de Navarre, il y inaugura un enseignement de physique expérimentale décrit dans ses Leçons de physique expérimentale et l'Art des expériences, publiés respectivement en 1743 et 1770.
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BECQUEREL ANTOINE HENRI (1852-1908)
- Écrit par Bernard PIRE
- 2 889 mots
Becquerel lui-même continua ses travaux avec différents composés d'uranium et montra que les invisibles rayons pouvaient décharger un électroscope. L'année suivante et à quelques centaines de mètres du laboratoire de Becquerel, Marie Curie commençait son travail de thèse sur l'étude des rayons uraniques. Quelques années plus tard, Ernest Rutherford, dans le laboratoire Cavendish de l'université de Cambridge, déterminait que Becquerel avait en fait observé l'émission par l'uranium des rayons α (noyaux d'hélium) et des rayons β (électrons émis lors de la transmutation d'un neutron en proton).
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PERRIN JEAN (1870-1942)
- Écrit par Bernard PIRE
- 3 637 mots
Il y devint préparateur et se lia avec Paul Langevin, avec qui il réalisa en 1895 une expérience historique prouvant la nature corpusculaire des rayons cathodiques : en recueillant un faisceau de ces rayons dans un cylindre de Faraday (enceinte entourée d'un conducteur qui isole l'intérieur des champs électriques extérieurs) relié à un électroscope chargé positivement, ils observèrent la décharge de celui-ci et en déduisirent que les rayons sont les trajectoires de particules matérielles porteuses de charge négative.
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GALVANI LUIGI (1737-1798)
- Écrit par Bern DIBNER et Encyclopædia Universalis
- 4 552 mots
Selon lui, le muscle, en se contractant au contact du métal, réagit comme un électroscope. Volta déclare également que si un muscle touche deux métaux différents mis en contact, il se contracte avec une intensité d'autant plus forte que les métaux diffèrent. Il rejette ainsi l'idée d'une électricité animale, expliquant que la patte de grenouille répond à des différences de trempe, de composition et de masse entre les métaux.
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CURIE LES
- Écrit par Marcel FRILLEY
- 26 631 mots
- 5 médias
Il s'était limité à prouver que les rayons uraniques n'étaient pas la conséquence d'une excitation due à une cause extérieure et à mettre en évidence quelques-unes de leurs propriétés : noircissement des plaques photographiques, décharge d'un électroscope (ionisation de l'air). À cette époque, Pierre Curie avait déjà acquis une haute réputation par ses travaux sur la physique des cristaux et le magnétisme.