Élevure
- Nom féminin singulier
Définition
- en médecine, petite saillie s'élevant sur la peau
"élevure" dans l'encyclopédie
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PRURIGO
- Écrit par Pierre de GRACIANSKY
- 799 mots
La lésion élémentaire du prurigo proprement dit est la séropapule, élevure ortiée centrée sur une vésiculette souvent excoriée par le grattage. Celle-ci se voit dans le prurigo strophulus de l'enfant, dont l'origine parasite paraît fréquente, dans le prurigo aigu de l'adulte (d'étiologie rarement précise). Dans le prurigo chronique de l'adulte, la séropapule est associée à une lichénification diffuse ; l'évolution est indéfinie, l'étiologie incertaine et le traitement souvent purement symptomatique.
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VERRUE
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 894 mots
La forme la plus fréquente est une élevure, ronde, dont la surface est sèche et rugueuse. On observe aussi des lésions planes ou fusiformes. Les verrues sont fréquentes et habituellement indolores, sauf dans les aires où s'exerce une pression, comme la plante des pieds. Elles peuvent être isolées ou nombreuses, particulièrement dans les aires cutanées humides.
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NÆVUS
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 183 mots
- 1 média
Cependant, dans la plupart des cas, il évolue et se situe alors dans le derme où il a l'aspect d'une élevure légèrement saillante (nævus intradermique). Chez l'enfant, l'examen du tissu d'un nævus évoluant peut révéler des transformations ressemblant à un cancer. Cependant, ces lésions restent bénignes. Le mélanome malin ne survient presque jamais avant la puberté.
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GALE
- Écrit par Pierre de GRACIANSKY
- 3 513 mots
Le diagnostic clinique repose sur la découverte du signe de certitude : le sillon, mince ligne grisâtre, sinueuse, de 2 à 15 millimètres, légèrement saillant et terminé à l'une de ses extrémités par une élevure blanchâtre (l'éminence acarienne). Un autre élément, également caractéristique mais non pathognomonique, de la taille d'une tête d'épingle arrondie, saillante, cristalline, siège aux faces latérales des doigts : c'est la « vésicule perlée ».
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DERMATOLOGIE
- Écrit par Robert DEGOS
- 25 214 mots
- 1 média
Plus rares sont les nævi pigmentaires en dôme, en élevure mamelonnée ou en placard elliptique de plusieurs centimètres. Exceptionnels sont les nævi géants, monstrueux, recouvrant toute une partie du corps (« en pèlerine », « en maillot de corps »). La topographie histologique des thèques næviques a une signification pronostique importante. Alors que les « nævi intradermiques » sont quiescents, les « nævi jonctionnels » de la zone dermo-épidermique sont doués d'un potentiel de transformation maligne.