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Éloge

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. discours de célébration, de louange ( éloge funèbre)
  2. félicitation, compliment d'approbation (l' éloge de la critique)

"éloge" dans l'encyclopédie

  • ÉLOGE DE LA LUMIÈRE (G. Macchia)

    • Écrit par Adrien GOETZ
    • 7 789 mots

    Publié en 1990, Éloge de la lumière. Rencontres entre les arts (trad. S. Aghion, Le Promeneur, 1996) est pour l'essentiel consacré aux arts, mais Macchia, bien évidemment, compte la littérature en leur nombre. Se succèdent ainsi quelques superbes dialogues des morts : Montesquieu et Saint-Simon, Diderot et Watteau, Rousseau et Liotard, Baudelaire et Nadar, Fromentin et Proust, De Chirico et Cocteau, Gide et Chopin.

  • ÉLOGE DE LA FOLIE, Érasme Fiche de lecture

    • Écrit par Jean VIGNES
    • 4 483 mots
    • 1 média

    Un éloge paradoxal Monologue carnavalesque et sermon parodique, l'œuvre est caractéristique du genre de l'éloge paradoxal cher au rhéteur grec Lucien de Samosate (env. 120-après 180) et à la Renaissance humaniste (Rabelais lui devra beaucoup). Au-delà de la prouesse rhétorique, et du charme de la plaisanterie érudite (le texte est nourri d'allusions littéraires), il s'agit pour Érasme d'exprimer par le badinage une critique souvent hardie de la société civile et religieuse, mais aussi de contribuer librement au renouveau spirituel, hors des formes canoniques de la parole sacerdotale.

  • GORGIAS (env. 483-env. 374 av. J.-C.)

    • Écrit par Barbara CASSIN
    • 2 403 mots

    Mis à part une Pythique, un Éloge des Éléens, peut-être un Éloge d'Achille et un Art rhétorique, dont on connaît seulement l'existence, Gorgias a laissé une Oraison funèbre et une Olympique, Éloge d'Hélène et une Apologie de Palamède, enfin un traité Sur le non-être ou sur la nature. Ces ouvrages, chacun dans son genre qui est d'ailleurs consacré, n'ont pour la plupart des commentateurs d'autre valeur que formelle : discours d'apparat ou jeux verbaux, où l'art rhétorique peut bien s'amuser à rendre le coupable innocent, le réel irréel et le faux vrai.

  • ORAISON FUNÈBRE

    • Écrit par Claude THIRY
    • 7 098 mots

    Celle-ci dominera le domaine de l'éloge posthume jusqu'au milieu du xvie siècle. Distincte de l'épitaphe (réduite aux données essentielles et prisonnière de formulations figées), la plainte funèbre telle qu'elle émerge en latin au haut Moyen Âge est un poème lyrique chanté, en strophes rythmiques, d'intitulé variable (lamentum, nenia, planctus, rhythmus de obitu, carmen de luctu, oratio in funebrem pompam).

  • CÉLÉBRATION, genre littéraire

    • Écrit par Véronique KLAUBER
    • 4 679 mots

    Si l'invention du genre de l'ode triomphale est attribuée à Simonide de Céos, au temps de Pindare sa thématique est déjà fixée : il fallait traiter du vainqueur des jeux sportifs (comme les jeux Olympiques) en chantant sa patrie, les dieux et les légendes mythologiques qui s'y rapportent, sans oublier l'enseignement moral de celles-ci, car l'éloge devait servir de stimulant.

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