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Éloquence

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. manière de dire, art du discours, capacité à convaincre un auditoire (un discours plein d' éloquence )
  2. ce qui est expressif, ce qui n'a pas besoin de mots (l' éloquence d'un geste)

"éloquence" dans l'encyclopédie

  • ÉLOQUENCE

    • Écrit par Barbara CASSIN
    • 1 647 mots

    L'éloquence est ce qui fait un discours ou un orateur persuasifs. Elle a partie liée avec la rhétorique, qui enseigne l'art de persuader, qu'on la considère, ainsi que le fait Quintilien, comme le résultat de règles purement formelles ou, selon Cicéron, comme « don naturel » de l'homme cultivé : « Ce n'est pas l'éloquence qui est née de la rhétorique, mais la rhétorique qui est née de l'éloquence » (De oratore, XXXIII, 146).

  • ÉLOQUENCE, Grèce antique

    • Écrit par Dominique RICHARD
    • 6 563 mots

    Brutus, 38), a perdu « son nerf et sa vigueur », marquent la fin de la grande éloquence attique.

  • DIALOGUE DES ORATEURS, Tacite Fiche de lecture

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 4 192 mots

    L'absolutisme politique entraîne le déclin de l'éloquence civique tout en favorisant l'éclosion d'une grande éloquence tragique, celle de Corneille et de Racine dont les pièces fantômes de Maternus, Caton et Néron, auraient donné l'exemple. La lecture de Tacite, serviteur de Trajan mais maître de désillusion, historien des heures sombres de l'Empire, nourrira ensuite l'exigence critique des Lumières et de la Révolution française.

  • ISOCRATE (436-338 av. J.-C.)

    • Écrit par Dominique RICHARD
    • 4 810 mots

    Lorsque son père se trouve ruiné, après la guerre du Péloponnèse, Isocrate, se tourne vers l'éloquence : il suit en Thessalie les cours du vieux Gorgias, et, vers ~ 400, il se fait logographe à Athènes. Puis il renonce à l'éloquence judiciaire (sa voix était, paraît-il, faible, et son caractère timide), et vers ~ 393, il ouvre une école de rhétorique qui connaîtra un grand succès.

  • DE L'ORATEUR, Cicéron Fiche de lecture

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 4 003 mots

    Grandeur de l'éloquence Dédié à Quintus, frère de l'auteur, le De Oratore est écrit, à l'imitation de Platon, sous la forme de dialogues entre amis, supposés se dérouler en 91 av. J.-C., soit lors de la jeunesse de Cicéron. La thèse de départ est celle-ci : « c'est tout l'ensemble de connaissances que possèdent les hommes les plus instruits [...] qui constitue l'éloquence » ; les « vrais orateurs » sont rares et certainement des « hommes supérieurs », dignes, on le devine, des plus hautes fonctions : « personne ne saurait devenir un orateur accompli, s'il ne possède tout ce que l'esprit humain a conçu de grand et d'élevé ».

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