Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Être

  • Nom masculin singulier
  • Verbe à l'infinitif

Définition

Employé comme verbe

  1. exister, avoir une réalité
  2. appartenir (ce couteau est à moi)
  3. se trouver dans un lieu (je suis à Rome depuis une semaine)
  4. indiquer la date, l'heure(nous sommes le 5 juin, il est midi)
  5. ce verbe sert de copulatif, en liant le sujet d'une phrase à l'attribut (le ciel est bleu)
  6. il sert à former des locutions verbales
  7. il sert à des emplois impersonnels, notamment pour présenter quelque chose (ce sont eux qui arrivèrent les premiers)
  8. il sert d'auxiliaire dans certaines conjugaisons pour certains verbes
  9. il sert de substitut au verbe aller au temps composé (j'ai été en Italie)

Employé comme nom

  1. le fait d' être , l'existence
  2. en philosophie, l' être en tant qu'il est (souvent écrit avec une majuscule : l'Etre)
  3. ce qui possède l'existence (les être s vivants)
  4. âme, conscience (il l'aimait de tout son être )
  5. personne, individu
  6. manière d' être , dans le comportement social

Expressions autour de ce mot

  1. être de raison : en philosophie, chose qui n'existe que de pensée (par opposition à réalité)
  2. en être  : être parvenu à un certain point
  3. en être pour sa peine : avoir perdu sa peine
  4. en être à : se voir réduit (j'en suis à mendier ma pitance)
  5. y être  : être chez soi (au sens figuré, comprendre)
  6. être à : indique la possession (ce livre est à lui) et indique aussi l'occupation (il est tout à son travail, il ne voit pas le temps passé)
  7. être de : provenir (je suis de Provence, ce livre est de moi) faire partie de (soyez des nôtres prochainement)
  8. être en : être vêtu de (elle était en bleu clair)
  9. être pour : apporter son soutien, son approbation (je suis pour la liberté de la presse)
  10. être sans : manquer de (elle est sans le sou)
  11. il est, est-il, il n'est pas : il y a, y a-t-il, il n'y a pas (rencontrer, trouver, voir)
  12. il n'est que de : il n'y a qu'à

"être" dans l'encyclopédie

  • ÊTRE, philosophie

    • Écrit par Giulio GIORELLO
    • 25 737 mots

    La « question sur l'être » traverse l'histoire de la philosophie. Pour certains, elle serait le motif même de cette histoire, les différences entre les philosophies découlant, au plus profond, de la diversité des réponses à la question sur l'être. Dans ces termes, l'histoire de la philosophie se confondrait avec l'histoire du sens de l'être ou, plus fortement encore, avec les modalités de la « dispensation » de l'être (Hegel, Heidegger).

  • NON-ÊTRE

    • Écrit par Henry DUMÉRY
    • 1 949 mots

    Le non-être n'est pas le néant, si l'on entend par néant la simple absence d'être (l'idée de néant ne surgit qu'après coup, de façon imaginaire, comme suppression de l'être). Au sens le plus fort, le non-être est la part de négativité qui est présente dans le réel ou bien le pouvoir de négation qui appartient à l'esprit. Par réaction contre une conception de l'être pur (Parménide), Platon a découvert que l'être est pénétré de non-être : grâce à quoi peuvent s'expliquer l'altérité, le jeu des relations entre le même et l'autre, la démarche d'attribution qui permet d'affirmer qu'un sujet est ceci et n'est pas cela.

  • ÊTRE SUPRÊME CULTE DE L'

    • Écrit par Jean DÉRENS
    • 2 166 mots

    Robespierre est à l'origine du culte de l'Être suprême, par lequel il prétendait donner à la vertu, principe et ressort du gouvernement populaire, un fondement métaphysique. L'essentiel de ses idées est contenu dans son discours du 18 floréal an II (7 mai 1794) sur l'établissement des fêtes décadaires : « L'idée de l'Être suprême est un rappel continuel à la justice, elle est donc sociale et républicaine.

  • ÊTRE UN HOMME (N. Krauss) Fiche de lecture

    • Écrit par Béatrice PIRE
    • 5 793 mots

    Comme écrivaine, Nicole Krauss semble avoir pris l’histoire à rebrousse-poil, peut-être suivant une fatalité toute fitzgéraldienne qui veut que nous soyons « des barques sans cesse [rejetées] vers le passé ». Tandis que la plupart des auteurs américains fraîchement diplômés de leurs ateliers d’écriture s’essaient d’abord à la forme courte avant d’envisager la mesure plus vaste du roman, elle a fait le chemin inverse en publiant son premier recueil de nouvelles, Être un homme – traduit de l’anglais (États-Unis) par Paule Guivarch, éd.

  • ÊTRE ET TEMPS, Martin Heidegger Fiche de lecture

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 4 327 mots
    • 1 média

    Du seul véritable livre de Martin Heidegger (1889-1976) publié en 1927, Être et Temps (Sein und Zeit, 1927), certainement le traité de philosophie le plus important paru au xxe siècle, ne seront menées à bien et ne paraîtront que les deux premières sections de la première partie. Dans cette thèse, Heidegger cherche à penser l'Être et sa structure temporelle à partir d'une analytique de l'être que nous sommes (Dasein).

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.