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Ïambique

  • Nom masculin singulier
  • Adjectif masculin singulier

Définition

Employé comme adjectif

  1. composé d'ïambes, pieds de vers antiques dont la première est brève et la seconde longue

Employé comme nom

  1. vers composé d'ïambes, pieds de vers dont la première est brève et la seconde longue

"ïambique" dans l'encyclopédie

  • ARCHILOQUE DE PAROS (716-664 av. J.-C.)

    • Écrit par Dominique RICHARD
    • 1 139 mots

    Sa versification est souple ; pour la raillerie, le vers iambique, qui tire probablement son origine du culte de Déméter où il s'inscrivait au rituel de certaines cérémonies sous la forme de plaisanteries gaillardes, lui prête son rythme incisif et vigoureux.

  • HYMNE, liturgie chrétienne

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 6 753 mots

    En ce qui concerne la structure métrique des hymnes, on rencontre, outre l'iambique des hymnes ambrosiennes, plusieurs mètres couramment employés, tels que les mètres trochaïque, iambique, trochaïque dactylique, saphique. En raison de la régularité métrique des vers, les hymnes peuvent sans inconvénient être chantées sur plusieurs timbres interchangeables.

  • JOUKOVSKI VASSILI ANDREÏEVITCH (1783-1852)

    • Écrit par Jean BONAMOUR
    • 7 166 mots

    L'évolution ultérieure du poète – à partir de 1834, il préfère aux pièces lyriques les longs poèmes narratifs et le vers blanc, hexamètre ou pentamètre ïambique, à la virtuosité métrique – confirmera ces qualités. L'œuvre capitale des dernières années est la traduction de L'Odyssée (1842-1848), dont la beauté reste insurpassée. En 1812, le vieux poète Gavrila Romanovitch Derjavine léguait sa lyre à Joukovski ; celui-ci, à la parution de Rouslan et Lioudmila (1820) de Pouchkine, envoyait au jeune auteur son portrait, avec la dédicace : « À l'élève vainqueur le maître vaincu.

  • HOWARD HENRY (1517-1547)

    • Écrit par Henri FLUCHÈRE
    • 2 508 mots

    Ce poète nourri d'écrivains classiques, les Latins surtout, invente le vers blanc (le décasyllabe iambique non rimé) en traduisant les livres II et IV de l'Énéide. Ce vers deviendra le véhicule de presque toute la poésie anglaise et des œuvres dramatiques de l'époque élisabéthaine. Il supplante l'alexandrin, trop long, trop mou, trop monotone en anglais, qui succombe à la fâcheuse tendance de devenir du doggerel (c'est-à-dire un vers plat, de mirliton, propre au folklore et à la satire) ; il supplante aussi le quatorzain, encore plus long, que la césure doit couper en deux vers de quatre et de trois accents.

  • AMBROSIENS RITE & CHANT

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 3 063 mots

    Ambroise a choisi comme forme métrique le dimètre iambique acatalectique, alors très populaire depuis Hadrien ; il y a des strophes de quatre vers, chacun de huit syllabes. On ne sait rien de sûr quant à la composition musicale originale. Les premiers manuscrits datent du xiie siècle (British Museum). Au sens large, « ambrosien » s'applique au chant et au rite liturgiques indiqués dans le recueil utilisé dans l'archidiocèse de Milan ; une variante fut notamment en honneur jusqu'en 1584 (romano-ambrosien d'Augsbourg).

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