À notre encontre
Définition
- contre nous, à notre détriment
"à notre encontre" dans l'encyclopédie
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MUTAWAKKIL AL- (822-861) calife ‘abbāside (847-861)
- Écrit par Georges BOHAS
- 2 342 mots
Ne se limitant pas à ce coup d'arrêt porté au mu‘tazilisme, il s'en prend aux chrétiens et aux juifs, aggravant les mesures discriminatoires prises à leur encontre par le calife ‘Umar ; il s'attaque également aux shī‘ites : « Poussé soit par sa haine contre les ‘Ālides soit par son entourage qui préconisait une politique anti-shī‘ite, al-Mutawakkil prend une série de mesures vexatoires qui met fin à la trêve consolidée par les deux règnes précédents, et consacre la rupture entre la cour et les ‘Ālides » (Boustany).
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COMPTABILITÉ PUBLIQUE
- Écrit par Jean-Claude MAITROT
- 3 163 mots
Ainsi vont-ils procéder d'abord à l'engagement de la dépense, qui est l'acte juridique par lequel un organisme public crée ou constate à son encontre une obligation de laquelle résultera une charge. On notera que, dès cet instant, un contrôleur vérifie la régularité de l'engagement et de son imputation budgétaire. La liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d'en déterminer le montant.
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PÉREZ CARLOS ANDRÉS (1922-2010)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 857 mots
En 1998, alors qu'il est placé en résidence surveillée, il est élu député du département de Táchira, bloquant ainsi la procédure judiciaire à son encontre.
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JDANOVISME
- Écrit par Alexis BERELOWITCH
- 3 360 mots
Pratiquant l'amalgame, on les réunit dans la critique qu'on fait d'eux et dans les mesures qu'on prend à leur encontre : exclusion de l'Union des écrivains, interdiction de publier. Tout art ne répondant pas aux canons artistiques dits populaires est décadent : par exemple la musique de Prokofiev et de Chostakovitch ou la poésie de Pasternak. L'U.R.
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CÉSARISME
- Écrit par Yann LE BOHEC
- 4 172 mots
Dorénavant, on distingue les « principats » (de Nerva à Marc Aurèle) et les « dominats » (à partir de Commode) ; pendant les premiers, les souverains prenaient les avis des sénateurs et s'abstenaient de mesures radicales à leur encontre ; sous les seconds, les aristocrates étaient méprisés et menacés d'accusations de lèse-majesté : les plus en vue d'entre eux payaient leur notoriété de leur tête.