Ébahi
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- qui est resté interdit, stupéfait
Forme dérivée du verbe « ébahir »
"ébahi" dans l'encyclopédie
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EWRY RAY (1873-1937)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 960 mots
Le public parisien, ébahi, surnomme ce phénomène l'« homme caoutchouc ». Quatre ans plus tard, Ewry réédite cet exploit aux Jeux de Saint Louis : il réalise notamment une performance exceptionnelle dans le saut en longueur (3,476 m). Le triple saut sans élan disparaît alors du programme olympique ; Ray Ewry ne remporte donc « que » deux médailles d'or aux « Jeux intercalaires » d'Athènes en 1906, lesquels ne seront pas reconnus par le Comité international olympique.
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Nouar, RIMITTI (Cheikha)
- Écrit par Eugène LLEDO
- 3 385 mots
Au cours d'une jam-session à Paris, il aurait, par son jeu, ébahi Jaco Pastorius, le mythique bassiste de Weather Report. Dans ce morceau, le bendir, un tambour berbère sur cadre avec résonateur, accentue les temps impairs de la mesure. La guitare d'entrée rappelle les influences flamenco des musiciens oranais, alors que la boîte à rythmes fait, avec son clap, référence au raï authentique, avant sa dilution dans la pop music internationale.
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TORRENTE BALLESTER GONZALO (1910-1999)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 4 154 mots
Les publications se succèdent dans une sorte de frénésie : Le vent peut-être nous mènera à l'infini, (Quizás nos lleve el viento al infinito, 1984) ; La Rose des vents, (La Rosa de los Vientos, 1985) ; Moi, je ne suis pas moi évidemment, (Yo no soy yo evidentemente, 1987) ; Le Roi ébahi : chronique (Crónica del rey pasmado, 1989)... Dans cette polyphonie baroque, les thèmes s'entrecroisent, manifestant une intarissable curiosité devant les mille et une scènes de la comédie humaine : les frasques d'Éros, les rires du Malin, l'errance du désir, les fouets du pouvoir, les identités à tiroirs, le bouillonnement du monde.
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MOLLOY, Samuel Beckett Fiche de lecture
- Écrit par Christine GENIN
- 4 481 mots
- 1 média
] le rire qui rit du rire, hommage ébahi à la plaisanterie suprême, bref le rire qui rit – silence s'il vous plaît ! – de ce qui est malheureux » (Watt).
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PEYNET RAYMOND (1908-1999)
- Écrit par Nelly FEUERHAHN
- 5 367 mots
Seul un violoniste, un peu ébahi, continue à jouer. Le titre mentionne Symphonie inachevée et dans la légende le jeune homme s'adresse aux musiciens : « Vous pouvez partir tranquilles, j'achèverai bien tout seul !... » Après l'ajout, en 1942, d'une jeune spectatrice pour tout public, le dessin, qui représente le jardin public de Valence, est intitulé Les Amoureux de Peynet.