Écorce
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- enveloppe protectrice des troncs d'arbres et des branches
- enveloppe de certains fruits
- au figuré, apparence (sous une rude écorce )
Expressions autour de ce mot
- écorce terrestre : croûte terrestre
Forme dérivée du verbe « écorcer »
"écorce" dans l'encyclopédie
-
ÉCORCE, botanique
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 1 913 mots
Le profane désigne donc improprement sous le nom d'écorce tout le revêtement subéreux épais jouant un rôle protecteur à la surface des organes végétaux pérennants.
-
CORTEX CÉRÉBRAL
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 2 236 mots
On désigne la première du nom d'écorce cérébelleuse pour la distinguer de l'écorce cérébrale. L'écorce grise ou cortex cérébral constitue donc (sous les méninges) la surface des hémisphères cérébraux. Ce revêtement est d'autant plus net et plus épais que l'on s'adresse à des espèces à psychisme plus développé. De plus, le tissu cortical acquiert une organisation d'autant plus complexe qu'il a à exercer des fonctions plus importantes : six couches dans l'isocortex humain.
-
BOURDAINE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 913 mots
Il faut, pour l'infusion, 15 à 30 grammes par litre d'eau (ou une cuillerée à café d'écorce brisée par tasse) ; aromatiser à la menthe, à l'anis, etc. ; une tasse le soir. On peut prendre la poudre d'écorce (de 1 à 2 g dans de la confiture) au début des repas. La décoction a été employée utilement en usage externe contre la gale et certaines dermatoses.
-
SAULE BLANC
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 2 049 mots
Très employé à la Renaissance, particulièrement comme anaphrodisiaque (Daléchamps, Dodoëns), il fut réputé fébrifuge au xviiie siècle et au début du xixe, où l'on considérait encore son écorce comme le produit européen le plus proche du quinquina. Riche de 15 p. 100 de tanin, cette écorce (rameaux de 2-3 ans) se caractérise surtout par la présence de salicoside, hétéroside se dédoublant par hydrolyse en glucose et saligénol (ou alcool salicylique).
-
SUREAU
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 2 901 mots
- 1 média
Écorce, feuilles, fleurs et fruits ont des emplois médicinaux distincts, au moins en partie. L'écorce interne des rameaux (revêtant le bois sous la couche de liège superficielle), très riche en nitrate de potassium, contient de la résine purgative, du tanin, des traces d'huile essentielle, de l'acide valérianique, des alcaloïdes (conicine, sambucine).