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Écot

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. quote-part de chacun à une dépense commune, à l'origine, un repas
  2. en sylviculture, tronc d'arbre, rameau en partie élagué

"écot" dans l'encyclopédie

  • CINGRIA CHARLES-ALBERT (1883-1954)

    • Écrit par ETIEMBLE
    • 9 201 mots

    Comment expliquer cette méconnaissance d'abord, puis cette reconnaissance ? Un passéiste futuriste Charles-Albert y mit du sien : cet « Européen bien né » – il est né et mort à Genève –, ce fils de roi au sens gobinien, cet ancien riche avait de quoi plaire, y compris une bouffonnerie à laquelle il avoue s'être avili parfois, ne serait-ce que pour payer son écot.

  • GOETHE JOHANN WOLFGANG VON

    • Écrit par Pierre BERTAUX
    • 26 163 mots
    • 2 médias

    Tout en recevant le tribut d'admiration de nombreux visiteurs, tout en payant son écot à la vie mondaine et de cour, Goethe sait protéger son intimité profonde en présentant aux admirateurs de plus en plus nombreux la façade « olympienne ». La majesté composée de l'attitude tient à distance les familiarités vite indiscrètes. S'il joue au grand homme, c'est sans illusion ni vanité.

  • HISTOIRE GLOBALE

    • Écrit par Pierre-Yves SAUNIER
    • 32 624 mots
    • 1 média

    L’historiographie de certaines périodes et de certains espaces verse aussi son écot. Dans les années 1980, l’histoire des empires coloniaux – via les études postcoloniales en général ou des propositions particulières comme la nouvelle histoire impériale au Royaume-Uni – était déjà en train de retourner le sens de l’histoire, en mettant en évidence les impasses d’une histoire de la modernisation impulsée par l’Europe, et en soulignant le façonnage des métropoles par la situation coloniale et les interactions entre les sociétés colonisées.

  • HOMÈRE

    • Écrit par Pierre CARLIER, Gabriel GERMAIN et Michel WORONOFF
    • 66 097 mots
    • 5 médias

    Il existe plusieurs types de banquets aristocratiques, l'eranos où chacun apporte son écot, les invitations que chacun rend tour à tour, les repas de noces et de funérailles, les banquets royaux auxquels le roi convie les Anciens pour festoyer aux frais du peuple. C'est seulement à l'occasion des grandes fêtes religieuses, comme celle que les Pyliens célèbrent en l'honneur de Poséidon, au chant III de L'Odyssée, que le peuple participe à des banquets.

  • GRÈCE ANTIQUE (Civilisation) La religion grecque

    • Écrit par André-Jean FESTUGIÈRE et Pierre LÉVÊQUE
    • 110 499 mots
    • 8 médias

    Les caractères dominants de la religion grecque apparaissent d'emblée : il s'agit d'un polythéisme qui s'est enrichi par l'adjonction progressive de nouvelles divinités ; les dieux sont conçus sous forme anthropomorphisée, encore que les traces de vieux cultes animistes de la pierre, de la plante, de l'animal soient visibles dans certaines personnes divines ; ils sont dotés de mythes d'une exceptionnelle richesse, qui, à partir d'une certaine date (débuts du Ier millénaire ?), forment un ensemble construit ou mythologie.

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