Édaphique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en écologie, relatif aux rapports entre les êtres vivants et les sols
"édaphique" dans l'encyclopédie
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LITTORAL MARITIME
- Écrit par Jean-Marie PÉRÈS
- 12 253 mots
- 2 médias
Lorsqu'un facteur édaphique particulier, comme la présence de courants intenses au voisinage du fond, devient très largement prédominant, il peut « effacer » l'action des facteurs climatiques ; ainsi les sables et graviers grossiers à Amphioxus, présents dans toutes les mers du monde, existent aussi bien dans l'étage circalittoral que dans l'étage infralittoral.
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HERBACÉS GROUPEMENTS
- Écrit par Marcel BOURNÉRIAS
- 27 540 mots
- 11 médias
Groupements herbacés à déterminisme édaphique Même sous climat forestier, le substrat peut interdire la forêt (parois rocheuses, par exemple). Deux cas sont pratiquement universels, celui des sols salés, littoraux ou non, peuplés d' halophytes, et celui des eaux douces, où croissent des hydrophytes. Peuplements d'halophytes littoraux La marée recouvrant périodiquement le littoral instaure un étagement de la végétation.
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HÊTRAIES
- Écrit par Marcel BOURNÉRIAS
- 13 715 mots
- 6 médias
La strate herbacée, rare ou dispersée dans les hêtraies sèches (parfois presque nues), dense quand elle dispose de plus d'humidité édaphique ou atmosphérique, dépend pour une bonne part de la lumière qui franchit la voûte. Aussi comprend-elle, d'une part, quelques espèces toujours vertes, à floraison hivernale ou prévernale (Helleborus fœtidus, Daphne laureola, lierre) ; d'autre part, des espèces accomplissant l'essentiel de leur cycle aérien au premier printemps, avant la feuillaison, parant le sous-bois d'une éphémère splendeur (ce sont surtout des géophytes, dont les réserves souterraines permettent un développement rapide : narcisses, Anemone nemorosa, primevères) ; enfin, dans la lumière verte de la fin de printemps, les vraies plantes d'ombre (géophytes comme les précédentes : Endymion, Phyteuma, méliques, nombreuses autres graminées, mêlées de divers hémicryptophytes : Dryopteris, luzules, Elymus).
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FORÊTS Dépérissement des forêts
- Écrit par Maurice BONNEAU et Guy LANDMANN
- 31 140 mots
Des essais en laboratoire ont montré que, même à des concentrations de 200 μg/m3, ce polluant n'avait d'effet notable que s'il était conjugué avec une forte sécheresse édaphique. Or, on ne relevait alors dans les Vosges que des teneurs moyennes de 15 μg/m3 ; les pointes de pollution (330 μg/m3 en maximum horaire, 200 μg/m3 en maximum journalier) ne survenant qu'en hiver, par temps anticyclonique, alors que le fonctionnement physiologique des arbres est très ralenti.
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VÉGÉTAL Phytosociologie
- Écrit par Marcel GUINOCHET
- 31 564 mots
- 2 médias
Curtis, pour qui le tapis végétal ne serait pas constitué d'une mosaïque d'unités distinctes, mais serait au contraire continu, ce qui ne permettrait de mettre en évidence que des gradients ou des champs floristiques en fonction de facteurs d'ordre climatique, édaphique, etc. Cette théorie, qui ne semble d'ailleurs pas encore avoir produit des résultats généralisables, prête le flanc à de sérieuses critiques épistémologiques.