Édomite

"édomite" dans l'encyclopédie

• ÉDOM

  • Écrit par André LEMAIRE
  • 4 163 mots

  Du point de vue archéologique, le pays édomite a été exploré par Nelson Glueck qui a dirigé de 1938 à 1940 les fouilles de Tell el-Kheleifeh près d'Eilat. Les sites jordaniens d'Oumm el-Biyara, près de Pétra, et de Buseira ont été fouillés par Crystal M. Bennett et étudiés par Piotr Bienkowski dans les années 1960-1970. Dans la vallée de l'Arava, le site d'Ein-Hazevah a été fouillé par Rudolph Cohen (1987-1994) et, dans le Néguev, le sanctuaire édomite de Qitmit par Itzhaq Beit-Arieh (1984-1986).

• JOB LIVRE DE

  • Écrit par André PAUL
  • 3 899 mots
  • 1 média

  Le Livre de Job est un chef-d'œuvre de littérature sapientielle, élaboré par un poète israélite à partir de l'histoire populaire d'un cheik édomite qui, mis à l'épreuve par Satan, serait demeuré inébranlablement fidèle à Dieu. Le thème central de cette composition biblique unique est simple. Job est un juste tenté par Satan avec la permission divine.

• PÉTRA

  • Écrit par Laïla NEHMÉ
  • 45 136 mots
  • 6 médias

  Comme sur d'autres sites de la Jordanie tels que Buseirah ou Khirbet Dharīh, il y a sans doute eu un hiatus de plusieurs siècles entre la fin de l'occupation édomite et l'arrivée des Nabatéens. On trouve la première mention de ces derniers chez Diodore de Sicile, qui relate les campagnes menées contre Pétra par les généraux d'Antigone le Borgne, l'un des successeurs d'Alexandre le Grand, à la fin du ive siècle avant J.

• SÉMITES

  • Écrit par André CAQUOT
  • 26 378 mots

  Les conquêtes grecque puis romaine ne changent guère la situation : la reconstitution provisoire d'un État juif dirigé par les grands prêtres hasmonéens de 166 à 63, puis par l'Édomite Hérode de 37 avant J.-C. jusqu'à l'an 4 de notre ère n'a été qu'une péripétie, si lourde fût-elle de conséquences religieuses. Les Sémites sont désormais entrés dans le monde unifié par la civilisation hellénistique.

• NABATÉENS

  • Écrit par Laïla NEHMÉ
  • 37 253 mots
  • 5 médias

  À Pétra, en revanche, des divinités telles que Qôs, dieu édomite, Atargatis et Ba‘alshamîn, dieux syriens respectivement de la végétation et des cieux, ou encore Isis l’Égyptienne, sont attestés à la fois dans les noms propres théphores (noms composés avec un nom de divinité), dans des dédicaces religieuses, sous la forme de bétyles ou de figurines en terre cuite.