Éduquer
- Verbe à l'infinitif
Définition
- former, développer les aptitudes de quelqu'un
- apprendre les usages à quelqu'un
- développer un sens, une faculté ( éduquer son oreille)
"éduquer" dans l'encyclopédie
-
ÉDUCATION / INSTRUCTION, notion d'
- Écrit par Daniel HAMELINE
- 7 142 mots
Éduquer Mais, ainsi analysée, l'instruction ne devient-elle pas paradoxalement un programme d'éducation ? Tout dépend du sens que l'on donne à ce dernier mot. Quand des enseignants contemporains déclarent qu'ils ne sont pas des animateurs et qu'ils font la classe non pas pour éduquer mais pour instruire, le sens qu'ils donnent au verbe « éduquer » est le plus souvent inspiré de la définition proposée par Condorcet au début de la Révolution.
-
PÉDAGOGIE INSTITUTIONNELLE
- Écrit par Jacques PAIN
- 4 975 mots
- 1 média
Chacune de ces institutions conserve toute sa spécificité (éduquer, enseigner, former, produire ou servir), mais incarne le contexte réel et ordinaire des professionnels et des usagers. Il est certaiin qu'enseigner sans tenir compte de l'organisation du travail en groupe, du groupe-classe, des pédagogies mises en œuvre, des relations et du rapport subjectif des élèves au savoir peut empêcher d'apprendre.
-
BLANQUI AUGUSTE (1805-1881)
- Écrit par André Jean TUDESQ
- 2 826 mots
Ses réflexions et les relations qu'il noue avec Buonarroti, qui lui transmet la tradition babouviste, en font désormais un représentant du communisme utopique, attaché par ses idées et son action à l'action révolutionnaire pour la prise du pouvoir et la transformation de la société, soucieux aussi d'éduquer le peuple. Il est arrêté en 1836 comme dirigeant de la Société des familles qu'avait fondée Barbès, et condamné à deux ans de prison pour fabrication d'explosifs.
-
VITTORINO DA FELTRE VITTORINO DEI RAMBOLDONI dit (1378-1446)
- Écrit par Charles BALADIER
- 3 989 mots
Engagé par un prince pour éduquer les jeunes nobles, Vittorino ouvrit son école à des élèves appartenant non seulement à la bourgeoisie, mais aussi aux classes pauvres, tous étant soumis aux mêmes règles vestimentaires, au même régime alimentaire et à la même discipline. En outre, il posa le principe de la mixité, exigeant qu'il y eût dans chaque groupe d'élèves au moins une fille.
-
QIZILBASH
- Écrit par Jean CALMARD
- 3 911 mots
Ce nom resta celui de l'élite militaire turkmène qui causa tant de problèmes au pouvoir séfévide durant la seconde moitié du xvie siècle, au point que Shāh ‘Abbās Ier (1588-1629) s'efforça de faire éduquer à l'iranienne des officiers qizilbash et de les faire participer aux hautes fonctions administratives. Pour faire échec à l'influence qizilbash, il dut aussi réorganiser l'armée sur le modèle ottoman en y incorporant des gholām (esclaves chrétiens islamisés d'origine caucasienne).