Égotisme
- Nom masculin singulier
Définition
- (en langage recherché) disposition à cultiver son ego d'une manière excessive, à parler de sa personne à tout propos
"égotisme" dans l'encyclopédie
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ÉGOTISME
- Écrit par France CANH-GRUYER
- 1 756 mots
Il faut attendre les générations fin de siècle pour retrouver la notion d'égotisme, qui se colore de morbidité dans l'attention à soi-même de Jules Laforgue ; décadence, ou mieux, décadentisme, contre lequel réagira Barrès dans sa trilogie du Culte du moi (1888-1891), où il prétend conférer à l'égotisme une valeur constructive en en faisant un mode de culture intérieure.
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VIE DE HENRY BRULARD, Stendhal Fiche de lecture
- Écrit par Marc CERISUELO
- 5 085 mots
Entre les deux principaux ouvrages autobiographiques de Stendhal, il existe moins une différence de degré que de nature : comme l'indique clairement son titre, les Souvenirs d'égotisme (1832) présentent un Henri Beyle mémorialiste de lui-même sous la Restauration – dix jours d'écriture pour dix ans de vie. La Vie de Henry Brulard ne se contente pas de simplement reprendre l'histoire un peu plus tôt.
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STENDHAL (repères chronologiques)
- Écrit par Jean-François PÉPIN
- 1 814 mots
1832 Rédige les Souvenirs d'égotisme. 1835 Abandonne la rédaction de Lucien Leuwen, commencée en 1834, pour entreprendre la Vie de Henry Brulard. 1836 Un congé lui est attribué, qui va durer trois ans. 1838 Mémoires d'un touriste. 1839 Publication de La Chartreuse de Parme. Revient à Civita-Vecchia le 10 août. Rédige une première version de Lamiel.
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LE CULTE DU MOI, Maurice Barrès Fiche de lecture
- Écrit par Guy BELZANE
- 8 139 mots
» Cependant, la trilogie, œuvre d'apprentissage s'il en est, s'achève bien sur un dépassement de l'égotisme et une reconnaissance en même temps qu'une apologie de l'enracinement, au contact de l'action politique : « Je n'avais pas su, dans l'étude de mon moi, pénétrer plus loin que mes qualités ; le peuple m'a révélé la substance humaine, et mieux que cela, l'énergie créatrice, la sève du monde, l'inconscient.
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STENDHAL (1783-1842)
- Écrit par Michel CROUZET
- 27 438 mots
- 1 média
Mythe moderne, que lui-même a sans doute voulu et créé, mythe qui repose sur une certaine « sacralité » de l'auteur, sans laquelle son œuvre ne peut être ni saisie ni comprise, mythe enfin qui se confond avec l' égotisme, autre invention de Stendhal, ou mieux d'Henri Beyle, qui unit l'homme et l'œuvre, et brouille les distinctions entre littérature et existence.