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Égotiste

  • Nom singulier invariant en genre
  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

Employé comme adjectif

  1. relatif à l'égotisme, disposition à cultiver son ego d'une manière excessive, à parler de sa personne à tout propos

Employé comme nom

  1. celui ou celle qui fait preuve d'égotisme

"égotiste" dans l'encyclopédie

  • GALEANO EDUARDO (1940-2015)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 999 mots

    Le Football, ombre et lumière (El fútbol a sol y sombra, 1995) propose, en une centaine de courts textes, une histoire égotiste du ballon rond. La « grande messe païenne » est célébrée, mais l’envers du décor n’est pas oublié. Le livre se veut un antidote à une « histoire officielle » que l’on peut lire à longueur de chroniques. Eduardo Galeano meurt le 13 avril 2015 à Montevideo.

  • MONTEIRO JOÃO CESAR (1939-2003)

    • Écrit par Jean A. GILI
    • 4 247 mots

    Égotiste et libertin, moraliste et obsédé sexuel, il développait ses variations autour de cette figure de penseur misanthrope, d'érotomane épris de jeunes beautés. Après un premier film dont il commence le tournage en 1965 et qui ne sera achevé qu'en 1970, Quem Espera por Sapat de Defunto More Delcalçoas (Qui attend les chaussures d'un défunt meurt pieds nus), où déjà se révèle une imagination singulière, Monteiro poursuit avec Veredas (1977), Silvestre (1981), A Flor do Mar (1986).

  • VIE DE HENRY BRULARD, Stendhal Fiche de lecture

    • Écrit par Marc CERISUELO
    • 5 085 mots

    L'égotiste cède ainsi le pas à l'authentique autobiographe qui cherche moins à se raconter qu'à en savoir plus long sur lui-même. L'entreprise rejoint également par ses thèmes la modernité littéraire : pour Stendhal aussi, le père apparaît comme un « adulte encombrant ». Chérubin Beyle est d'abord un obstacle entre le jeune Henri et sa mère, l'adorable Henriette Gagnon : « [.

  • HUGUENIN JEAN-RENÉ (1936-1962)

    • Écrit par Michel P. SCHMITT
    • 5 222 mots

    Au-delà de la chronique des années 1955-1962, le Journal est l'œuvre d'un moraliste égotiste, engagé dans la recherche ardente de la force intérieure, la fierté, la joie et la foi. Les formes du travail sur soi évoluent au cours de ces sept années. Des déclarations de principe encore empreintes de fougue et de naïveté, on passe à une introspection plus profonde, à une réflexion attachée à la responsabilité de vivre plutôt qu'aux dissertations adolescentes, sur la pureté virile, la noblesse de la solitude et le dégoût du médiocre.

  • LES NOURRITURES TERRESTRES, André Gide Fiche de lecture

    • Écrit par Guy BELZANE
    • 7 097 mots

     » Un tel manifeste, à la fois égotiste et sensualiste, ne vient pas de nulle part : en cette fin de siècle, il s’inscrit dans un contexte intellectuel où dominent le refus des carcans collectifs et l’aspiration à l’émancipation totale de l’individu. Ainsi, en réaction au rationalisme et au scientisme (ainsi qu’au naturalisme, son pendant littéraire), le jeune Maurice Barrès invoque Le Culte du moi (1888-1891), Friedrich Nietzsche le dépassement de la morale (Par-delà le bien et le mal, 1886) et le surgissement du « surhomme » (Ainsi parlait Zarathoustra, 1883-1885), et Henri Bergson « l’élan vital » (L’Évolution créatrice, 1907).

Recherche alphabétique

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