Égout

"égout" dans l'encyclopédie

• FRENCH-CANCAN

  • Écrit par Pierre-Paul LACAS
  • 1 013 mots

  Après que Clodoche (pseudonyme du danseur Dutilleul, second Empire) l'eut fait applaudir au bal masqué de l'Opéra, la Goulue, Grille-d'Égout, Céleste Mogador, la Pomaré, Nini Patte-en-l'Air s'y illustrèrent. Toutefois, Massine l'utilisa lui-même dans La Gaieté parisienne et dans La Boutique fantasque. On donne parfois le nom de chahut au cancan.

• GOBER ROBERT (1954- )

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 395 mots

  En réalité, le fond est une grille d'égout donnant sous le plancher, où l'on découvre de l'eau courante, des algues, des pièces de monnaie et des jambes d'un adulte et d'un enfant. De telles installations, au travers desquelles l'artiste propose, souvent avec humour, une réflexion sur des notions telles que la religion, la sexualité, l'enfance ou le changement, vont au-delà de la simple interprétation.

• RAT

  • Écrit par Marie-Claude BOMSEL
  • 3 087 mots

  Le rat gris (Rattus norvegicus), encore appelé surmulot ou rat d'égout, provenant d'Asie, a prospéré à partir du xviiie siècle à la faveur du développement des transports maritimes. Plus grand, plus carnivore, plus résistant au froid et plus prolifique, il a supplanté le rat noir qui reste cependant abondant dans les pays tropicaux. Le rat de laboratoire est une forme albinos du surmulot qui a été sélectionnée.

• DUPREE CHAMPION JACK (1910-1992)

  • Écrit par Gérard HERZHAFT
  • 3 777 mots

  Il obtient ainsi plusieurs succès commerciaux (Highway 31, Stumbling Block, Number Nine Blues, Walking the Blues) et grave en 1958 son meilleur album, le magnifique Blues From the Gutter (Atlantic) : ce « blues de l'égout » traite de l'alcool, de la drogue, du jeu et de la prostitution avec une économie de moyens qui suscite un maximum d'émotions. Dupree est un des premiers à s'aviser du fort courant d'intérêt pour le blues en Europe, où il décide de s'expatrier afin de fuir le racisme régnant dans son pays.

• BACK FRÉDÉRIC (1924-2013)

  • Écrit par Bernard GÉNIN
  • 4 430 mots

  Les coups répétés de l'homme, avide et inconscient, transforment en simple voie de transport, voire en égout, un des plus beaux fleuves du monde. C'est le plus virulent des films de Frédéric Back : « Tant mieux si le film séduit par ses qualités graphiques, dit-il, mais, pour moi, c'est avant tout un film de travail pour les enseignants et les élèves, afin qu'ils entament une réflexion sur l'aménagement du fleuve.