Égyptologie
- Nom féminin singulier
Définition
- étude de l'histoire, de la civilisation, de l'architecture de l'ancienne Égypte
"égyptologie" dans l'encyclopédie
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YOYOTTE JEAN (1927-2009)
- Écrit par Olivier PERDU
- 5 011 mots
Né à Lyon le 4 août 1927, le jeune Yoyotte se trouve dès 1932 à Paris où, pendant ses études au lycée Henri-IV, il se passionne vite pour l'Égypte des pharaons, parvenant même à se faire admettre aux « cours d'égyptologie » de l'école du Louvre, puis à ceux de l'École pratique des hautes études (E.P.H.E.). En 1945, âgé de dix-huit ans, il entame une licence d'histoire.
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DRIOTON ÉTIENNE (1889-1961)
- Écrit par Michèle JURET
- 2 926 mots
En 1923, il est l’un des membres fondateurs et le premier secrétaire de la Société française d’Égyptologie. En 1926, il est nommé conservateur-adjoint au musée du Louvre. Auprès de Charles Boreux, il participe activement à la réorganisation des salles égyptiennes et coptes. De 1925 à 1931, chargé par l’I.F.A.O. de missions épigraphiques en Égypte, il participe aux fouilles de Médamoud auprès de Fernand Bisson de la Roque.
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MASPERO GASTON (1846-1916)
- Écrit par Jean LECLANT
- 5 662 mots
- 1 média
Parmi les savants qui ont illustré l'égyptologie française, aux côtés de Jean-François Champollion et de Mariette Pacha il faut évoquer Gaston Maspero. Né à Paris en 1846, d'ascendance italienne, interne au lycée Louis-le-Grand, cet élève studieux et brillant s'initia très tôt aux hiéroglyphes ; entré à l'École normale supérieure, il pouvait dès 1867 présenter à Mariette une traduction de la Stèle du songe récemment découverte au Soudan.
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PISE UNIVERSITÉ DE
- Écrit par Jacques VERGER
- 1 028 mots
Sous le gouvernement des grands-ducs de Toscane, l'université fut complétée par divers instituts spécialisés (égyptologie, agronomie, etc.) et surtout par l'École normale supérieure (1846), qui lui ont permis de rester jusqu'à nos jours une des principales universités d'Italie.
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VERCOUTTER JEAN (1911-2000)
- Écrit par Jean LECLANT
- 4 607 mots
Né le 20 janvier 1911 à Lambersart (Nord), Jean Vercoutter s'initie à l'égyptologie auprès d'Alexandre Moret, de Raymond Weill et de Gustave Lefebvre, le maître très rigoureux de la grammaire hiéroglyphique ; en 1939, il est diplômé de la IVe section de l'École pratique des hautes études avec une thèse sur « Les Objets égyptiens et égyptisants du mobilier funéraire carthaginois ».