Électrothérapie
- Nom féminin singulier
Définition
- en médecine, ensemble des méthodes qui utilisent l'électricité dans le traitement des maladies
"électrothérapie" dans l'encyclopédie
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ARSONVAL ARSÈNE D' (1851-1940)
- Écrit par Georges KAYAS
- 2 165 mots
Membre de nombreuses sociétés de physique, d'électricité, d'électrothérapie, il fut élu président de l'Institut d'actinologie en 1918, membre de l'Académie de médecine dès 1888, et membre de l'Académie des sciences en 1894. L'œuvre scientifique du professeur d'Arsonval a été édité en 1933 à Paris par l'Institut d'actinologie. Son Traité de physique biologique en deux volumes date de 1903.
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REMAK ROBERT (1815-1865)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 992 mots
Remak est également l'un des pionniers de l'utilisation de l'électrothérapie dans le cadre du traitement des maladies nerveuses. En 1859, en signe tardif et bien mince de reconnaissance de son extraordinaire contribution à la recherche en neurologie et en embryologie, il est nommé professeur assistant.
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THÉRAPEUTIQUE Physiothérapie
- Écrit par Henri DESGREZ
- 16 315 mots
- 1 média
La physiothérapie consiste à traiter certaines maladies par des moyens physiques qui sont : des courants électriques ( électrothérapie), des ultrasons (ultrasonothérapie), des rayonnements électromagnétiques (actinothérapie). Remarquons que les traitements par les rayons X et par les radiations des corps radioactifs appartiennent bien à la physiothérapie, mais ils font l'objet d'autres articles.
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MYCOSIS FONGOÏDE
- Écrit par Pierre de GRACIANSKY
- 3 371 mots
Ce sont au stade pré-tumoral la puvathérapie et ultérieurement diverses méthodes de radiothérapie, et notamment l'électrothérapie. L'efficacité des antimitotiques, des stimulants non spécifiques de l'immunité, est discutée.
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BABINSKI JOSEPH (1857-1932)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 3 415 mots
Il fait bénéficier la neurologie de l'électrothérapie (Sur le traitement de la névralgie faciale par les courants voltaïques à intensité élevée, 1906), de la radiothérapie (De la radiothérapie dans les sciatiques, 1908) et de l'ophtalmologie. Il étudie les troubles pupillaires dans les crises gastriques et dans les anévrismes de l'aorte, l'abolition des réflexes pupillaires dans la syphilis, l'atrophie des nerfs optiques dans le tabès.