Épigastre
- Nom masculin singulier
Définition
- en anatomie, partie supérieure et médiane de l'abdomen
"épigastre" dans l'encyclopédie
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GENTIANE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 2 725 mots
- 1 média
À forte dose, la gentiane peut provoquer des troubles : migraine, vertiges, lourdeur à l'épigastre, ivresse, narcotisme, spasmes. Son usage ne devra jamais être prolongé. Il est à proscrire dans les inflammations internes. En usage externe, la gentiane en décoction sert traditionnellement de vulnéraire dans les pays de montagne (où l'on préfère toutefois l'excellente eau-de-vie tirée par distillation des racines fermentées).
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LAMENNAIS FÉLICITÉ DE (1782-1854)
- Écrit par Louis LE GUILLOU
- 9 349 mots
Le nouveau « Père de l'Église » Ce petit homme à la mine chétive, malingre, qui souffrit toute sa vie d'une dépression de l'épigastre, est né à Saint-Malo, la ville des corsaires. Très tôt orphelin de mère, il est confié par son père, armateur et négociant, à la garde de son frère Jean et de son oncle Robert des Saudrais ; autodidacte, n'ayant reçu aucune formation dans un séminaire, c'est presque contraint par ses amis ou son directeur de conscience, l'abbé Carron, qu'il accepte de recevoir les ordres mineurs, puis la prêtrise, en 1816.
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ABDOMEN
- Écrit par Claude GILLOT
- 34 922 mots
- 9 médias
La douleur subite, dite « en coup de poignard », siège à l'épigastre ; elle est accompagnée d'un syndrome de choc, avec pâleur, pouls rapide, sueurs ; la température est normale. L'abdomen, à l'inspection, est plat, rétracté, ne respire pas. La palpation note une contracture généralisée de la paroi abdominale, c'est-à-dire une paroi dure, impossible à déprimer, le « ventre de bois » des cliniciens.
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DIGESTIF APPAREIL
- Écrit par Claude GILLOT et Encyclopædia Universalis
- 26 091 mots
- 5 médias
La partie inférieure, seule accessible à la palpation, occupe l'épigastre et une partie de l'hypochondre gauche. Forme générale et principaux rapports Il est commode de subdiviser l'estomac en deux portions : les deux tiers supérieurs, allongés verticalement, forment le corps ; le tiers inférieur, plus étroit, transversal, est l'antre gastrique.
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HYSTÉRIE (histoire du concept)
- Écrit par Thérèse LEMPÉRIÈRE
- 41 856 mots
- 1 média
Au cours de « la grande attaque » qu'inaugure l'ascension de la boule hystérique de la région ovarienne à l'épigastre puis à la gorge se succèdent convulsions désordonnées, contorsions bizarres, clownesques (incurvation du corps en arc de cercle, grandes oscillations salutatoires du tronc), « attitudes passionnelles » figeant le corps dans l'immobilité cataleptique de l'extase ou bien l'agitant frénétiquement de transes qui furent autrefois qualifiées de démoniaques.