Étancher
- Verbe à l'infinitif
Définition
- arrêter l'écoulement d'un liquide
- apaiser ( étancher la soif, étancher un chagrin)
- rendre étanche, en calfatant ou en asséchant
"étancher" dans l'encyclopédie
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JOSÉPHINE, MARIE-JOSÈPHE ROSE TASCHER DE LA PAGERIE (1763-1814) impératrice des Français
- Écrit par José MURACCIOLE
- 3 644 mots
- 2 médias
C'est alors, de 1810 à sa mort en 1814, une demi-retraite dorée où les deux millions annuels versés par le Trésor en guise de pension alimentaire ne suffisent pas à étancher le fleuve de ses dettes. Un grand fond de bonté égoïste lui fait gaspiller son argent, et l'Empereur doit faire comprendre à l'indolente créole les nécessités d'une élémentaire comptabilité.
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DALIDA IOLANDA GIGLIOTTI dite (1933-1987)
- Écrit par Jean-Claude KLEIN
- 3 878 mots
» Ce message, par lequel Iolanda Gigliotti prit congé du monde (dans la nuit du 2 au 3 mai 1987, à Paris) après trente-deux ans de carrière, marqua, de manière irrécusable, le congédiement de son double : Dalida, la chanteuse et l'actrice, qui était sa fierté et son tourment, mais dont la réussite ne parvenait plus à étancher en elle cette soif de « quelque chose » qu'elle n'arrivait pas à nommer.
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ROSS SCOTT (1951-1989)
- Écrit par Pierre BRETON
- 3 925 mots
La mort, qui le prend à Assas, près de Montpellier, le 14 juin 1989, ne lui aura pas laissé le temps d'étancher une curiosité toujours en éveil, ni d'achever l'exploration de la musique francaise des xviie et xviiie siècles, à qui il vouait un amour tout particulier. Témoins ses derniers enregistrements avec des œuvres d'Antonio Soler, de D'Anglebert, d'Antoine Forqueray, de Girolamo Frescobaldi, et un début d'intégrale de Bach.
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PIVOT BERNARD (1935-2024)
- Écrit par Laurent LEMIRE
- 5 658 mots
Il puise dans le premier pour étancher sa curiosité lexicale et dans le second pour la clarté de la langue. À la Libération, entre les cours, il sert de commis dans l’épicerie de ses parents dans la capitale des Gaules. Élève peu brillant selon ses propres aveux, il obtient son baccalauréat de justesse et s’oriente en 1955 vers le Centre de formation des journalistes (CFJ).
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WILLIAM BLAKE (exposition)
- Écrit par Jean-François POIRIER
- 5 686 mots
La christologie stricte de Blake ne lui interdisait nullement d'étancher sa soif charnelle dans les eaux pures de la vie où se baignaient de charmantes naïades et de très érotiques kouroi. Cette configuration, où le puritanisme était compatible avec ce que Charles Fourier appelait « la papillonne », était de nature à séduire André Gide qui traduisit en 1923 Le Mariage du ciel et de l'enfer (1790-1793) et soutint l'organisation de la première grande exposition Blake à Paris en 1947, dont l'un des principaux artisans avait été le surréaliste Philippe Soupault qui traduisit à cette occasion Chants d'innocence et d'expérience (1794).