Étantité
- Nom féminin singulier
Définition
- en philosophie, signifie l'étant suprême
"étantité" dans l'encyclopédie
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PASCAL ET PORT-ROYAL (L. Marin)
- Écrit par Daniel OSTER
- 8 345 mots
En lui se réalise le transfert de la parole à l'être, la transsubstantiation du déictique neutre « hoc » (« cette chose présente ici » que j'indique, qui est à la fois « ce pain » et « pure étantité ») en présence réelle du corps du sujet énonciateur (le Christ), présence réelle et non seulement figurative comme le voudraient les ministres protestants.
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ANALOGIE
- Écrit par Pierre DELATTRE, Alain de LIBERA et Encyclopædia Universalis
- 57 353 mots
Ce serait même éminemment le cas si, comme l'écrit Heidegger, la métaphysique médiévale avait en même temps pour objet « l'étant dans son étantité et l'étant qui en pureté correspond à l'étantité : l'étant suprême » ou, plus simplement, si la « philosophie première était, en tant qu'ontologie, la théologie du vraiment étant » (Holzwege, p. 161). Dans cette perspective, un concept univoque de l'analogie ne suffirait d'ailleurs pas tant qu'un véritable concept de l'être univoque à Dieu et à la créature.
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NIHILISME
- Écrit par Jean GRANIER
- 24 396 mots
- 2 médias
Ou, plus subtilement, Nietzsche n'appréhende que le néant qui se donne dans l'expérience de la non-valeur, c'est-à-dire le néant qui concerne « l'étantité de l'être », et jamais le néant authentique que Heidegger réfère à la vérité de l'Être dont il serait ainsi le « voile ». C'est pourquoi, également, Nietzsche manque le sens de l'illusion qui dissimule l'être, il s'obstine à fixer le statut de l'illusion à partir d'une analyse de l'Art, maintenant par là sa réflexion dans l'orbite du platonisme.