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Étants

  • Nom masculin pluriel

Définition

  1. en philosophie, êtres pensants, existants

"étants" dans l'encyclopédie

  • RÉDUCTION PHÉNOMÉNOLOGIQUE ou TRANSCENDANTALE

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 2 812 mots

    Et, en tant qu'il est vu ainsi, il se situe au niveau ontique des étants (en allemand Seiendes) et des faits. Mais le même monde peut aussi être saisi d'une manière réflexive lorsqu'on l'examine comme un tout et qu'on s'interroge sur les fondements de la connaissance, afin de comprendre à la fois le monde et la conscience aussi bien que les rapports qu'ils entretiennent.

  • HEIDEGGER MARTIN (1889-1976)

    • Écrit par Jean BEAUFRET, Alphonse DE WAELHENS et Claude ROËLS
    • 28 867 mots
    • 1 média

    Penser la différence de l'être et de l'étant, telle est aujourd'hui la tâche quasi unique de la philosophie. L'être n'est pas sans les étants, et les étants ne sont pas sans l'être ; pourtant tous deux diffèrent. Ils ne se confondent pas, mais ne tombent pas non plus simplement l'un en dehors de l'autre. L'être n'est que par les étants comme les étants ne sont que par l'être.

  • MÉLISSUS ou MÉLISSOS (Ve s. av. J.-C.)

    • Écrit par Barbara CASSIN
    • 1 848 mots

    Disciple de Parménide (Diogène Laërce, IX, 24), il s'est attaché comme Zénon, mais sans utiliser sa méthode paradoxale de réfutation, à défendre les thèses éléates contre les partisans d'une pluralité d'étants en mouvement. Dans son traité Sur la nature ou sur l'être, dont Simplicius a fait une paraphrase d'après laquelle on reconstitue une dizaine de fragments, il soutient que « ce » qui est, ou le « tout », est éternel, en vertu du principe que « rien ne peut provenir de rien » (fragment 1, Diels et Krank).

  • MONDE

    • Écrit par Jean LADRIÈRE
    • 32 755 mots

    Pour cela, il faut invoquer, semble-t-il, une instance qui ne soit pas elle-même un étant mais le principe qui lie tous les étants dans une communauté d'origine et de destination. En tant qu'ils sont ainsi liés, les étants naturels forment une totalité, que l'on peut désigner par le terme de monde, pris ici selon le sens ancien de kosmos. Le monde ainsi entendu n'est pas le système achevé de toutes les formes naturelles mais plutôt le mouvement de leur production.

  • PHÉRÉCYDE DE SYROS (VIe s. av. J.-C.)

    • Écrit par Clémence RAMNOUX
    • 2 615 mots

    Celle-ci place à l'origine trois principes « toujours étants » : un triangle avec la pointe en haut portant le nom de Chronos, adaptation savante pour le Kronos traditionnel ; une base formée par le couple Zas et Chthonia. Dans ses retraites et de sa seule semence Chronos engendre les principes des futurs éléments, Feu, Vent, Eau, puis les autres dieux.

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