Aérer
- Verbe à l'infinitif
Définition
- ventiler, renouveler l'air d'un lieu
- faire prendre l'air
- (au figuré) rendre moins lourd, plus agréable d'aspect
A la forme pronominale
- changer d'air, d'habitude
"aérer" dans l'encyclopédie
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JACHÈRE
- Écrit par Roger BÉTEILLE
- 1 742 mots
Le procédé de la jachère labourée, connu déjà à Rome, permet d'aérer le sol, de favoriser l'action des bactéries et le stockage de l'eau sous pluviométrie irrégulière.
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BEAUVAIS
- Écrit par Pierre-Jean THUMERELLE
- 3 721 mots
- 2 médias
La reconstruction s'est étalée sur une vingtaine d'années et a permis d'aérer le tissu urbain ancien, tout en respectant les édifices qui avaient survécu. L'amélioration urbanistique s'est poursuivie grâce à de grands travaux, achevés à l'entrée du xxie siècle. Au milieu des années 1950, la population a retrouvé ses effectifs d'avant-guerre ; depuis lors elle a doublé.
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MÉMOIRES (Baron Haussmann)
- Écrit par Bernard VALADE
- 5 905 mots
On y trouve ensuite exposés, après les problèmes à résoudre – de circulation, d'hygiène, de sécurité –, les préceptes qui l'ont guidé – élargir, aérer, assainir –, les moyens employés et les réalisations effectuées. Si ces dernières ont été vivement contestées, notamment par Zola et les Goncourt, elles ont aussi reçu le soutien d'observateurs autorisés, comme Maxime Du Camp et César Dali qui, prenant acte des transformations urbaines exigées par la révolution industrielle, ont salué l'avènement de la ville nouvelle.
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TABLEAU DE PARIS, Louis Sébastien Mercier Fiche de lecture
- Écrit par Michel DELON
- 6 368 mots
Mais on ne peut aérer et assainir la capitale qu'au prix de destructions. Paris est trop grand. Paysans et provinciaux qui y affluent vident le reste du royaume, le pouvoir absolu veut avoir tout le pays à portée du regard et de la main. Cet excès semble voué à la disparition, et le philosophe rêve mélancoliquement aux ruines futures de Paris et de Versailles.
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LYON
- Écrit par Franck SCHERRER
- 9 483 mots
- 2 médias
La topographie de la ville d'Ancien Régime est fixée : une ville très dense que seules des places consacrant le pouvoir consulaire (les Terreaux) ou royal (place Bellecour sous Louis XIV) viennent aérer. Le xviiie siècle voit la ville se desserrer un peu, par le lotissement de quelques-uns des très nombreux couvents qu'elle abrite, la monumentalisation des quais (Hôtel-Dieu par Soufflot) et deux opérations d'urbanisme visionnaires qui, l'une, repousse le confluent au sud (Michel-Antoine Perrache), tandis que l'autre aménage la plaine du lit majeur du Rhône encore sauvage, en rive gauche (Jean-Antoine Morand).