Aéronomie
- Nom féminin singulier
Définition
- en sciences, science traitant des couches les plus hautes de l'atmosphère
"aéronomie" dans l'encyclopédie
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AÉRONOMIE
- Écrit par Gaston KOCKARTS
- 22 857 mots
- 11 médias
L'aéronomie a pour objet l'étude des régions atmosphériques où les phénomènes de dissociations moléculaires et d'ionisation sont importants. Cette définition s'applique aussi bien à l'atmosphère terrestre qu'aux atmosphères planétaires. Le mot aéronomie fut imaginé par Sidney Chapman (1888-1970) et fut adopté lors de l'assemblée générale de l'Union internationale de géodésie et de géophysique à Rome, en 1954, lorsque l'Association internationale de magnétisme et d'électricité atmosphérique devint l'Association internationale de géomagnétisme et d'aéronomie.
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BLAMONT JACQUES (1926-2020)
- Écrit par Marie-Lise CHANIN
- 6 199 mots
- 1 média
À la tête d’une équipe de jeunes chercheurs et ingénieurs au Service d’aéronomie et avec les moyens développés au CNES, il contribue à de nombreuses découvertes en géophysique et en astrophysique. Il met en évidence la « turbopause » (limite supérieure de la turbulence dans l’atmosphère) grâce à l’émission, à partir d’une fusée, de nuages de sodium dans l’atmosphère et en utilisant les interactions lumière-atomes, héritage des travaux du laboratoire Kastler.
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GÉOLOGIE Vue d'ensemble
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 4 816 mots
C'est ainsi que la géologie se limite plutôt à l'étude de la constitution et de l'histoire de la croûte terrestre et laisse à la géophysique l'investigation des couches plus profondes du globe ; l'aéronomie et la météorologie s'intéressent à l'atmosphère ; l'océanographie et l'hydrologie étudient les divers aspects de l'hydrosphère ; la Terre considérée enfin dans l'Univers relève de la planétologie et de l'astronomie.
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MÉGIE GÉRARD (1946-2004)
- Écrit par Marie-Lise CHANIN
- 4 464 mots
À l'échelle nationale, il est sous-directeur (1984-1996) puis directeur (1996-2000) du Service d'aéronomie, fédère sept laboratoires franciliens spécialisés dans les sciences de l'environnement global, atmosphériques et océaniques, créant ainsi en 1992 l'Institut Pierre-Simon-Laplace, dont il devient le premier directeur. Depuis 2000, il était président du C.