Aïe
- Interjection
Définition
- interjection exprimant la douleur ou la déconvenue
"aïe" dans l'encyclopédie
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MONTJOIE SAINT-DENIS
- Écrit par Paul QUENTEL
- 2 970 mots
Dans le roman de Guillaume au court nez on lit : « Roy Looy escrie Montjoie ! Diex aïe ! » Dans le roman de Wace : « Francheis crient Montjoie ! et Normans Dex aïe ! » Mais, à Bouvines (27 juill. 1214), alors qu'autour d'Otton on crie « Rome ! », autour de Philippe le cri de guerre est « Montjoie Saint-Denis ! ». Par la suite, en Bourgogne on a dit « Montjoie Saint-André ! » ; en Anjou « Montjoie Anjou ! » Le cri des ducs de Bourbon était « Montjoie Notre-Dame ! » ; celui de la maison royale d'Angleterre « Montjoie Notre-Dame Saint-Georges ! » L'origine du cri de guerre est malaisée à établir, mais évidemment liée à celle des monts-joie.
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SORIN PIERRICK (1960- )
- Écrit par Jean-Paul FARGIER
- 6 282 mots
À la manière d'un acteur burlesque du cinéma muet, il interprète des actions malchanceuses (renverse un bol de chocolat sur le scénario de son prochain film), subit des agressions « tartes à la crème, aïe aïe aïe », ou en commet (botte les fesses des visiteurs de ses installations), bref, fait comme il dit « le sorin », un personnage qui rate tout, sauf ses attaques perfides contre ses partenaires dans le milieu de l'art : le critique, le visiteur, le galeriste, le confrère.
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CASTELO BRANCO CAMILO (1825-1890)
- Écrit par António COIMBRA MARTINS
- 11 938 mots
Publiée en 1848, elle a seize pages et est intitulée : Aïe Marie ! Ne me tue pas, je suis ta mère ! On le voit : Camilo ne dédaignait pas les voies les plus directes pour toucher le public. Il fut le premier Portugais à vivre exclusivement de sa plume. De ses romans historiques, le meilleur est Le Juif (1866), sur le martyre de l'écrivain A. José da Silva, brûlé par l'Inquisition (1739) et sur la vie difficile des nouveaux chrétiens de son temps.