Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Aïnou

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en linguistique, langue parlée par les Aïnous

"aïnou" dans l'encyclopédie

  • AÏNOUS

    • Écrit par Vadime ELISSEEFF
    • 4 634 mots

    Mais des études de l'anthropologie soviétique ont montré que les territoires de la Sibérie orientale étaient peuplés de nombreux groupes ux traits métissés, que l'élément aïnou n'était qu'une composante secondaire des habitants, et qu'il s'atténuait avec l'éloignement des côtes. Le type aïnou est donc bien établi sur le territoire de ses origines, et ce n'est pas un immigrant venu de l'ouest.

  • NIKKŌ

    • Écrit par Rémi SCOCCIMARRO
    • 4 003 mots
    • 2 médias

    Le toponyme Nikkō (« lumière du Soleil ») est une lecture chinoise pour le temple Futarasan, un toponyme lui-même adapté d’une appellation d’origine aïnou, ce qui est courant pour les régions situées au nord de Tōkyō. L’histoire proprement japonaise du site débute à la fin du viiie siècle, avec l’installation de communautés bouddhistes menées par le moine Shōdō Shōnin (735-817).

  • SAPPORO

    • Écrit par Rémi SCOCCIMARRO
    • 5 438 mots
    • 1 média

    Le toponyme de la ville est d’origine aïnou, peuple autochtone marginalisé du Hokkaidō. Les origines de Sapporo datent de 1866, dans le cadre de la construction du canal qui devait relier la façade de la mer du Japon à celle de l’océan Pacifique. La construction de la ville est décidée en 1868, supervisée par la commission pour le développement de Hokkaidō.

  • LANGUES ET LANGAGE ORIGINE DES

    • Écrit par Bernard VICTORRI
    • 37 075 mots
    • 2 médias

    Greenberg reprend cette idée en proposant une macrofamille eurasiatique, qui n'a pas exactement la même composition que le nostratique (en particulier, elle ne contient pas la famille sémitique, que Greenberg, on l'a vu, place plutôt dans la macrofamille afro-asiatique ; on y ajoute aussi des isolats comme le japonais, le coréen et l'aïnou). Quant à la famille na-dene, plusieurs auteurs la rapprochent des langues du Nord-Caucase (comme le tchétchène et l'abkhaze), qui elles-mêmes ont été associées aux langues sino-tibétaines, le tout formant donc une macrofamille appelée dene-caucasien, qui, selon certains, comprendrait aussi des isolats comme le basque, le bouroushaski et le sumérien.

  • TATOUAGE

    • Écrit par Catherine GROGNARD et Dominique PAQUET
    • 37 384 mots
    • 1 média

    Le tatouage semble avoir été diffusé à partir du sud par les migrations du peuple aïnou, dont les pratiques sont attestées. Repoussés au nord de l'île, les Aïnous pratiquaient un tatouage qui était réservé aux femmes. Celles-ci portaient des lignes ondulées autour des sourcils, des parures bleu- noir se terminant en pointe autour de la bouche comme une sorte de moustache, et des motifs sur les bras et les mains.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.