Abaque
- Nom masculin singulier
Définition
- en mathématiques, table de calcul, tableau en colonnes simplifiant les calculs, représentation d'une famille de courbes
- en architecture, tablette en haut d'un chapiteau
"abaque" dans l'encyclopédie
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ABAQUE, architecture
- Écrit par Alain MAHUZIER
- 1 689 mots
Le terme d'abaque désigne, dans sa première acception, une table à calculer. Déjà connu des Égyptiens, perfectionné par les Romains qui en firent un boulier portatif, l'abaque servait à faire les diverses opérations de calcul. Au sens architectural du terme, l'abaque désigne la partie supérieure du chapiteau d'une colonne sur laquelle repose l'architrave.
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CORINTHIEN ORDRE
- Écrit par Gilbert-Charles PICARD
- 2 588 mots
- 1 média
Il se compose dès lors d'un calathos ou corbeille en tronc de cône renversé qu'entoure le feuillage stylisé de ce chardon épineux qu'est l'acanthe ; deux couronnes superposées et alternées, de huit feuilles chacune, couvrent le bas du calathos ; entre les feuilles de la couronne supérieure naissent les caulicoles, cornets végétaux d'où s'échappent les volutes qui vont soutenir les angles ; au-dessus règne l'abaque, plateau qui reçoit l'architrave.
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TOSCAN ORDRE
- Écrit par Alain MAHUZIER
- 1 328 mots
Adaptation occidentale de l'ordre dorique, l'ordre toscan conserve le chapiteau avec une échine fortement bombée, dont le profil ne sera jamais rectiligne ; le chapiteau proprement dit, avec son abaque et son échine, est souligné par un astragale (moulure) lisse qui marque la fin du fût. Cet ordre fut utilisé dans les structures et dans les décors architecturaux des tombes et, sans doute, des monuments étrusques.
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HATHORIQUE COLONNE
- Écrit par Jean LECLANT
- 1 472 mots
- 1 média
À la basse époque, en particulier dans les petits temples de la naissance (mammisi), la figure d'Hathor décore l'abaque lui-même, au-dessus d'un chapiteau composite à éléments végétaux. Les piliers peuvent également avoir l'aspect d'un sistre monumental : ils sont alors ornés de la tête de la déesse Hathor encadrée de ses tresses et surmontée du naos à volutes (petit temple d'Abou-Simbel).
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ADÉLARD DE BATH (XIIe s.)
- Écrit par André CANTIN
- 1 859 mots
Suter, 1914) ; un traité, De l'abaque (éd. Boncompagni, 1881) ; un traité plus général de physique, fondé sur la science arabe et composé entre 1105 et 1116 : Quaestiones naturales seu physicae (éd. Mueller, 1934), recueil de discussions sur la nature de l'homme, les météores, l'astronomie, la botanique et la zoologie. D'une plus grande envergure philosophique est son traité De eodem et diverso (éd.