Abattoir

"abattoir" dans l'encyclopédie

• ECHEVERRÍA ESTEBAN (1805-1851)

  • Écrit par Daniel DEVOTO
  • 1 290 mots

  Également inspiré par la politique antirosiste, L'Abattoir (El Matadero), court récit en prose, a pu être considéré, par sa cruauté, comme le point de départ de l'école naturaliste locale.

• VONNEGUT KURT (1922-2007)

  • Écrit par André BLEIKASTEN
  • 8 074 mots

  Ce n'est qu'après la publication d'Abattoir-5 que la critique commença à le prendre au sérieux. On le compta alors parmi les « humoristes noirs » et, comme Joseph Heller, Terry Southern, John Barth, Donald Barthelme, Richard Brautigan et Thomas Pynchon, on le qualifia volontiers de « postmoderniste ». Vonnegut partagea les refus et les révoltes des écrivains les plus novateurs de sa génération.

• LA FERME DES ANIMAUX, George Orwell Fiche de lecture

  • Écrit par Guy BELZANE
  • 8 992 mots

  Hercule, le cheval de trait, exténué, tombe malade : sous prétexte de le faire soigner, Napoléon l’envoie à l’abattoir. Sa mort « à l’hôpital » est cependant annoncée par Beau-Parleur. Au fil du temps, une métamorphose s’opère : Beau-Parleur et Napoléon finissent par se tenir debout sur leurs deux pattes arrière, comme des humains. Le commandement principal est ainsi modifié : « QuatrePattes gentil, Deux-Pattes parfait ! » Et « tous les animaux sont égaux » est complété par « mais certains animaux sont plus égaux que d’autres ».

• SENNEP JEHAN PENNÈS dit (1894-1982)

  • Écrit par Marc THIVOLET
  • 3 598 mots

  Sennep collabore régulièrement au Rire, pour lequel il réalise des numéros spéciaux : l'un tiré sur « du papier de boucherie », À l'abattoir ; l'autre sur papier de registre comptable, Le Livre de comptes de Stavisky (1934). Un autre numéro, Les Chefs-d'œuvre politiques (1938), emprunte ses compositions aux œuvres picturales du passé, ce qui permet de savoureux contrastes : Herriot est La Joconde, Mussolini l'Olympia, la servante noire symbolisant l'Abyssinie.

• GENEVOIX MAURICE (1890-1980)

  • Écrit par Jacques JOUET et Encyclopædia Universalis
  • 4 425 mots

  Maurice Genevoix est souvent revenu sur les faits saillants de son expérience : le bain de sang qu'on donnait à sa jambe cassée d'enfant, aux abattoirs de la ville, entretient, par exemple, un étrange dialogue avec le bain de sang de l'abattoir de 1914-1918... Au milieu de cette angoisse mortelle, la tranquille permanence de la forêt et de ses habitants apaise, et souligne l'optimisme foncier de cette œuvre.