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Abbé

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. supérieur d'un monastère

"abbé" dans l'encyclopédie

  • ABBÉ

    • Écrit par Patrice SICARD
    • 6 577 mots

    Les réformateurs monastiques du XIXe siècle avaient repris sans contestation le titre d'abbé, et, pour éviter les confusions avec le titre encore usuel de “ monsieur l'abbé ” donné à tout clerc séculier, on employa alors et depuis, pour désigner les chefs des monastères, l'expression “ père abbé ” — pléonasme, puisque abbé signifie père — bien que l'appellation protocolaire pour eux reste celle de “ monsieur l'abbé ”.

  • GRÉGOIRE HENRI dit L'ABBÉ (1750-1831)

    • Écrit par Bernard PLONGERON
    • 4 469 mots

    Le contre-révolutionnaire abbé Guillon, à son tour séduit par cet esprit aussi intransigeant qu'attachant, lui accorde les derniers sacrements, malgré l'interdit de l'archevêque de Paris. Tous les libéraux se font un honneur de conduire au cimetière Montparnasse celui qui perça son siècle d'éclairs d'une foi prophétique.

  • ABBE ERNST (1840-1905)

    • Écrit par Alain GRIMAUD
    • 818 mots

    Opticien allemand, professeur à l'université d'Iéna (1870), directeur des observatoires astronomiques et météorologiques (1878), et directeur de recherche de la société Carl Zeiss (1866), Abbe étudie l'amélioration des appareils d'optique. Il formule la relation des sinus permettant de calculer les conditions à réaliser pour qu'un système de lentilles ne présente pas d'aberrations de sphéricité ni de coma.

  • PRÉVOST ABBÉ (1697-1763)

    • Écrit par Jean SGARD
    • 7 347 mots
    • 1 média

    Prévost d'Exiles est l'homme de toutes les contradictions : tour à tour moine et soldat, janséniste et jésuite, moraliste chrétien et philosophe libertin, il n'est d'aucune secte, d'aucun parti. Il ne se sent libre ni en France, ni en Angleterre, ni en Hollande ; rêvant de s'évader et revenant toujours à ses chaînes, il n'est nulle part chez lui ; il est, du nom même qu'il s'est donné, Prévost « d'Exiles ».

  • BREUIL abbé HENRI (1877-1961)

    • Écrit par Denise de SONNEVILLE-BORDES
    • 5 573 mots

    Pénétrant esprit d'observation, l'abbé Breuil, qui avait une rapidité incisive de jugement, était porté par une insatiable curiosité. Il vérifie, contrôle, trie, classe, compare les innombrables documents de la préhistoire, conclut, conscient, parfois à l'excès, de son génie, passionné, abrupt. Il a formé peu d'élèves, sans doute parce que son impatience souffrait mal la contradiction.

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