Abdiquer

"abdiquer" dans l'encyclopédie

• MICHEL I^er (1921-2017) roi de Roumanie (1927-1930 et 1940-1947)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 734 mots

  Après la fin de la guerre, il s'oppose vigoureusement à l'arrivée au pouvoir des communistes roumains mais est finalement contraint d'abdiquer le 30 décembre 1947 et de s'exiler au Royaume-Uni puis en Suisse. Installé près de Genève avec son épouse, Anne de Bourbon-Parme, Michel devient cadre dans une agence de courtage américaine. Après la chute du régime communiste en 1989, il se rend à plusieurs reprises en Roumanie mais n’obtient un passeport roumain qu’en 1997.

• FA NGUM (1316-1374) roi du Lan Xang (1353-1373)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 214 mots

  Ces derniers l’obligent à abdiquer en 1373 et l’exilent dans la principauté de Nan (situé maintenant en Thaïlande) où ses cendres sont enterrées. Son fils lui succède sous le nom de Sam Sène Thaï.

• CONSTANCE (CONCILE DE)

  • Écrit par Marcel PACAUT
  • 2 667 mots
  • 2 médias

  Des deux autres papes, Grégoire XII, celui de Rome, accepta d'abdiquer ; Benoît XIII s'y refusa, fut démis, perdit ses partisans et se réfugia jusqu'à sa mort dans l'île de Peñíscola. Après de longues discussions, le collège des cardinaux, auquel on avait adjoint six députés de chacune des cinq nations représentées au concile, élut le nouveau pape, Odon Colonna, qui prit le nom de Martin V.

• BENOÎT XIII, PEDRO MARTÍNEZ DE LUNA (1324-1423) antipape (1394-1423)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 405 mots

  Lorsque les princes français qui l’ont soutenu lui demanderont d’abdiquer, Benoît XIII s’y refusera pourtant. Dix-huit de ses vingt-trois cardinaux se détournent de lui, et le palais des papes est assiégé par les Français en 1398. En 1403, Benoît XIII fuit le siège pontifical et se réfugie en Provence avec ses cardinaux. Largement soutenu par le duc Louis Ier d’Orléans, il regagne l’allégeance du royaume de France.

• SOUMISSION (M. Houellebecq) Fiche de lecture

  • Écrit par Agathe NOVAK-LECHEVALIER
  • 6 142 mots
  • 1 média

  Or il peut être tentant d’abdiquer toute prétention à une identité qui n’est plus qu’une vaine ombre : c’est à cette sidérante conclusion que semble finalement tendre François. L’exigence de la conversion prend sens dans ce cadre : il s’agit de cesser d’être soi, mais soi, c’est-à-dire qui ? À quoi bon résister lorsqu’il n’y a rien à défendre ? Et surtout, si à l’évidence je ne suis pas, à quoi me servirait de penser ? Un antimoderne C’est bien le cogito cartésien, fondement de la tradition rationaliste occidentale, qui est récusé ici.