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Abréaction

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en psychologie, libération émotionnelle soudaine liée à un événement traumatique

"abréaction" dans l'encyclopédie

  • ABRÉACTION

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 2 300 mots

    Dans le sens le plus général, l'abréaction désigne toute décharge émotionnelle qui permet à un sujet d'extérioriser un affect lié à un souvenir traumatique et, en conséquence, de se libérer de son poids pathogène. Parfois, le malade « abréagit » spontanément (abréaction spontanée ou accidentelle), par exemple lorsque l'événement traumatique est récent.

  • ACTION ET RÉACTION (J. Starobinski)

    • Écrit par Gilles QUINSAT
    • 5 214 mots

    Ainsi, lorsque Jean Starobinski analyse la pensée de l'hétérogène chez Diderot, propose une lecture des études philosophiques de Balzac (Louis Lambert notamment) ou s'intéresse, à travers la notion d'abréaction, au premier Freud et à ses antécédents (Bernheim, Breuer). Tout au plus peut-on observer qu'au cours de ce long processus de translation qui l'amène à servir de pivot à des pensées aussi différentes que, par exemple celle de Bichat sur la vie comme « principe permanent de réaction », ou celle de Benjamin Constant qui, à la suite de la Révolution, introduit la pensée réactionnaire dans l'ordre du politique, il s'en faut que le couple action-réaction conserve systématiquement le poids de scientificité que lui avait donné Newton.

  • ACTIONNISME VIENNOIS

    • Écrit par Matthias SCHÄFER
    • 12 323 mots

    Pour Nitsch cette violation des tabous, que l'on trouve à l'origine de la plupart des mythes fondateurs, doit provoquer une délivrance psychique, l'« abréaction », autant chez les acteurs que dans le public. L'action est accompagnée de musique : les sons qu'un orchestre tire des instruments de musique, allant des bruits les plus violents à un silence méditatif.

  • ART (Aspects esthétiques) La contemplation esthétique

    • Écrit par Didier DELEULE
    • 19 983 mots

    Dans cette forme primitive de la psychanalyse, il s'agit donc – selon les propres termes d'Anna O – de talking cure ou de chimney sweeping ; Breuer parlera de « narration dépuratoire » et Freud de « catharsis » et d'« abréaction ». Freud et Breuer précisent que la réaction du sujet n'a d'effet vraiment cathartique que lorsqu'elle est adéquate, comme c'est le cas de la vengeance ; toutefois, l'être humain trouve dans le langage un équivalent de l'acte, et c'est grâce à cet équivalent que l'affect peut être « abréagi ».

  • PSYCHANALYSE DES ŒUVRES

    • Écrit par Pierre KAUFMANN
    • 43 715 mots
    • 2 médias

    « Le but du travail thérapeutique », écrivait Freud en 1927 pour caractériser l'originalité de la psychanalyse par rapport à la méthode cathartique de Breuer, ce but « cessait d'être l'abréaction de l'affect engagé sur des voies erronées, il consistait à découvrir les refoulements et à les résoudre grâce à des activités de jugement, pouvant aboutir à l'assomption ou au rejet de ce qui avait été alors refoulé.

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