Action painting
Définition
- (expression anglaise) en arts, école de peinture dans la lignée de J. Pollock
"action painting" dans l'encyclopédie
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ABSTRACTION LYRIQUE, peinture
- Écrit par Gérard LEGRAND
- 1 070 mots
C'est ainsi qu'on l'a appliquée à l'action painting de Pollock, de même qu'aux premiers travaux de peinture gestuelle de Mathieu, lui-même tributaire de l'œuvre de Wols. Par la suite, le terme s'est étendu à l'expressionnisme abstrait américain (dont l'histoire propre est assez différente), puis au tachisme. Ces appellations ne sont pas synonymes en fait.
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BRUS GÜNTER (1938-2024)
- Écrit par Matthias SCHÄFER et Encyclopædia Universalis
- 4 531 mots
L’été de la même année, inspiré par les expériences de l’Action painting et particulièrement de Jackson Pollock, il peint sur des papiers d’emballage à l’aide de pinceaux dont les coups reflètent les mouvements du corps de l’artiste. Il cherche ainsi à rendre visible le processus physique et psychique du temps de l’action. Le corps de Brus devient simultanément le sujet qui peint, l’ustensile et l’objet peint.
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SPONTANÉITÉ
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 2 049 mots
En esthétique, l'expression spontanée s'oppose à ce qui est laborieusement conçu et médité, minutieusement exécuté (ainsi l'action painting). En politique, on parle de la spontanéité des masses (soulèvement spontané, grève « sauvage », etc.), entendant par là leur capacité d'agir d'une part indépendamment d'une autorité antérieurement établie, d'autre part sans instigation de meneurs, enfin sans concertation préalable.
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ROSENBERG HAROLD (1906-1978)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 833 mots
C'est lui qui crée le terme aujourd'hui très répandu d'action painting pour en décrire certains aspects.
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BAZIOTES WILLIAM (1912-1963)
- Écrit par Élisabeth LEBOVICI
- 2 167 mots
Né à Pittsburgh, ce peintre américain d'origine grecque est généralement associé à l'action painting — au sens que lui donne le critique Harold Rosenberg : une peinture qui se fait dans l'acte, sans idée préalable de son résultat. Mais à la différence de la gestualité impulsive d'un De Kooning, de l'investissement corporel d'un Pollock, c'est dans l'action lente que se réalise la peinture de William Baziotes : le travail s'accomplit peu à peu, par accumulation de couches de couleur, d'où se détachent des formes hybrides.